Jayson Tatum enchaîne les défenseurs : 27 points dans toutes les positions possibles et imaginables…

Le 09 juil. 2017 à 05:21 par Bastien Fontanieu

Jayson Tatum
Source image : NBA League Pass

La hype st déjà assez élevée autour de Jayson Tatum, mais le nouvel ailier des Celtics a plutôt l’air du genre à vouloir pousser lui-même la locomotive : les Lakers ont pris tarif hier soir, eux aussi…

On a promis de ne pas, on a promis de ne pas, on a promis de ne pas s’enflammer sur ce qui se produit en Summer League. C’est une règle, qu’on garde en tête, qu’il faut appliquer constamment pour éviter de tomber sur un Jeryd Bayless 2.0. Un quoi ? Mais si, un joueur qui cartonne en juillet et disparaît en octobre, par différence de type de jeu et de compétition. Dans le cas de Tatum, on s’était déjà frotté les mains en le voyant du côté de Salt Lake City, enchaînant les filoches sans trembler du poignet. Une entrée royale en Summer League, qui attirait tous les fans de Boston autour de la même ruche et intriguait même ceux des autres franchises. De passage par Vegas, Jayson n’a pas vraiment souhaité ralentir son propre rythme, l’ailier récoltant toujours plus d’applaudissements et de wow dans le public local. Ce samedi, ce sont les Lakers qui étaient en face, la franchise qu’il supportait quand il était plus jeune, avec le maillot de son idole – Kobe – sur ses fines épaules. Quelques bonnes minutes de jeu plus tard, on peut dire que Tatum a encore montré les symptômes du syndrome Makelele, en n’ayant rien à foutre de ses adversaires.

Alors évidemment,  il y a les points, en masse (27). Mais il y a aussi la manière, hallucinante pour son âge. Comme on peut le voir sur les images ci-dessus, le footwork, la patience et l’approche de chaque one-one est surprenante pour un garçon aussi jeune. Mélangeant agressivité et finesse, Tatum trouve constamment un moyen de scorer, de contribuer, de créer s’il le faut. Un point à surveiller ? Sa sélection de tirs, car elle découle de son propre talent. En effet, lorsque vous êtes capable de rentrer un paquet de shoots difficiles, vous pouvez parfois vous permettre des tentatives osées. C’est ce qu’on voit assez logiquement avec ce bonhomme qui ne peut pas encore commander de bière chez l’Oncle Sam, et qui nous bourre déjà la gueule avec son bagage offensif. Ce qui différencie un Kevin Durant d’un Rudy Gay, par exemple, c’est dans l’intelligence de jeu et les spots choisis pour planter ses pions efficacement. Loin de nous l’envie de déjà lier Tatum à un de ces deux joueurs, mais soulignons simplement dès aujourd’hui les premières zones d’ombre avant que la hype nous engloutisse. Les tirs pris par Jayson ne pourront être les mêmes en NBA l’année prochaine, du moins pas la moitié d’entre eux. Par contre, pour ce qui est du reste… no comment.

Trop développé offensivement alors qu’il n’a même pas 20 ans, Jayson Tatum continue son petit tour estival et a ponctué sa Summer League avec un nouveau carton efficace : en voilà un qui devrait rapidement se faire une place chez les Celtics…


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