Stephen Curry a giflé Charlotte : 39 points à 11/15 du parking, on avait dit pas les demoiselles !

Le 02 févr. 2017 à 07:33 par Bastien Fontanieu

Alors que Charlotte pensait se balader tranquillement avec ses copines du côté d’Oakland, la malheureuse a croisé un Stephen Curry qui était un petit peu fâché : shlack, un petit 39 sur la joue droite !

Décidément, le meneur des Warriors aime se foutre de la gueule du monde. Déjà que le weekend dernier, il nous avait fait le coup du malade imaginaire, cette fois il a remis la même pièce en jeu pour le compte des Hornets. Mais si, souvenez-vous : ce samedi, Curry était annoncé absent à cause d’un pépin à l’estomac. En fait, il avait juste bouffé des Clippers mal cuits, en claquant une performance monstrueuse sur eux à domicile. Le lendemain ? Le bonhomme lâchait un gros DNP à Portland, ce qui rendait tristounet pas mal de fans. Et hier soir, rebelote. Le staff des Warriors annonce que le double-MVP en titre a de fortes chances d’être absent, JaVale McGee est même intégré dans le cinq pour gérer le business à côté des KD, Klay et compagnie, puis finalement… le monstre débarque. Et on dit bien le monstre, ou comme Steve Clifford l’appellera probablement désormais, l’arme fatale de Californie. Car malheureusement pour le coach des Hornets, ce qui devait être une rencontre de basket s’est rapidement transformé en véritable carton individuel, pour rappeler la hiérarchie des shooteurs sur le circuit. Il y a Curry d’un côté, et l’humanité de l’autre. Point barre.

En duo avec Klay Thompson, l’un à l’accordéon et l’autre à la flûte, Steph nous a quand même planté un énorme 8/10 de loin en première mi-temps, pendant que son pote en claquait quelques unes de son côté. Le ton était donné, Rashard Lewis était dépassé dans le classement all-time des tireurs les plus prolifiques à distance (12ème place), mais ce sont surtout les chevilles du pauvre Marvin Williams qui terminaient dans la marmite, sur une isolation qui fait cauchemarder bon nombre de défenseurs actuellement en NBA. Bien trop en rythme, mis en avant par ses coéquipiers et conscient qu’il y avait un back-to-back à assumer le lendemain chez les Clippers, Curry arrosait à tout bout de champ sans même se préoccuper d’un potentiel record. Du genre ? Terminer le troisième quart-temps avec au total un petit 11/15 de loin pour 39 points… et ne plus rejouer de la partie. Oui, on se fait tellement chier du côté d’Oakland et sur le banc de Steve Kerr que cela ne sert plus à rien de vouloir forcer certains à user leur machine, la seule bague de champion en juin intéressant chaque membre de la franchise. Résultat, pendant que Draymond chauffait le popcorn et Durant rechargeait son appareil photo, le public de l’Oracle se délectait du spectacle et ne pouvait que soupirer en voyant le retour confirmé du monstre de l’année dernière.

Car oui, s’il y a bien une nouvelle qui risque de faire paniquer deux ou trois équipes dans le circuit, c’est le fait de voir Stephen Curry retrouver sa forme d’antan. Discret sur le début de saison, provoqué par les critiques concernant sa titularisation au All-Star Game, l’animal a décidé de s’occuper de nous, pauvres humains. Tous aux abris.

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