Ben Simmons veut quelques kilos en plus : le monstre est déjà à la salle, branché sur USB

Le 31 juil. 2016 à 11:45 par Bastien Fontanieu

 

Déjà séduisant sur ses quelques rencontres jouées en Summer League, le nouveau phénomène des Sixers n’ a pas perdu de temps et est immédiatement retourné à la salle : pour bosser son jeu, mais son blindage également.

De la même manière qu’un LeBron, qui était arrivé en NBA avec 109 kilos au compteur, Ben Simmons a serré la main d’Adam Silver en possédant le même poids et une vitesse aussi fabuleuse pour un joueur de sa taille. De là à comparer un des meilleurs athlètes de l’histoire avec un gamin qui n’a pas encore posé un orteil dans un match de saison régulière ? Non. Mais l’Australien sait qu’il va avoir droit à un traitement particulier cette année, à cause de sa hype et des responsabilités qui lui seront données, du coup Ben est parfaitement conscient qu’il lui faudra l’armure idéale afin de tenir 82 rencontres. Un des cauchemars de chaque joueur de première année, c’est ce fameux rookie wall, qui tombe au moment où on ne s’y attend pas et impose aux jeunes de comprendre ce que la NBA représente en termes d’efforts et de discipline. Après avoir gambadé en NCAA, le mode pro est compliqué à atteindre, sauf que Simmons a déjà prévu de bosser au préalable et serait donc en train de taffer sérieusement sur son jeu comme son corps. Le but est simple, être encore plus à l’aise sur son tir extérieur, tout en gonflant le torse afin d’accepter n’importe quelle gifle sur une tentative de and one : des propos récupérés par CSN Philly, et qui font miroir sur ses envies de polyvalence.

Je pense que c’est une question de répétition, d’aller à la salle et de travailler sur mes tirs, sur mon dribble. La musculation également, faire en sorte que je puisse récupérer ma force et augmenter mon poids. […] Mais pas trop, j’aimerais me situer entre 111 et 112 kilos.”

Il est clair que pour garder une rapidité maximale et donc cette capacité à pouvoir prendre son rebond défensif puis galoper en contre-attaque, Simmons ne doit pas enchaîner les boissons protéinées, les workouts à l’infini et terminer comme J.J Watts. Surtout quand on sait que chaque rookie débarque en NBA avec un corps assez frêle d’une manière générale, et que chacun prend du poids au fil des années. Il suffit de voir les longilignes Durant, George, LeBron et même Wade, tous transformés en gentils cyborgs, pour comprendre l’application de Simmons. Ce qu’il sera intéressant de voir, c’est justement sa capacité à absorber le contact et continuer à se relever, car tant que son tir extérieur ne sera pas sa première option il y aura de nombreuses séquences durant lesquelles Ben foncera tête baissée. Et autant dans la NBA actuelle il y a peu de doutes sur le fait qu’il pourra dominer, certains baobabs l’attendront gentiment sous les arceaux afin de le tabasser. Un travail physique qui se prépare à l’avance donc, mais aussi moral car beaucoup de monde va vouloir le faire redescendre sur Terre.

Si ses qualités de passes et de finition ont été remarquées en Summer League, Ben Simmons sait aussi qu’il a un avantage sur un paquet de rookies de sa classe : il a déjà l’armure prête pour jouer chez les pros, et voilà un point qui risque de fortement l’aider pour ses débuts en NBA.

Source : CSN Philly

Source image : USA Today


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