Et si chaque franchise devait uniquement jouer avec ses anciens draftés : aujourd’hui… les Spurs

Le 14 juin 2016 à 15:15 par Giovanni Marriette

Spurs

Tous les jours jusqu’à la Draft environ, nous vous faisons découvrir ce à quoi chaque franchise ressemblerait si elle était composée uniquement de joueurs qu’elle a drafté… Pas de “The Decision” ici, juste un rappel des premières intuitions de nos GM favoris, même si nos amis joueurs furent parfois échangés dans la minute suivant leur débarquement sur l’estrade. De quoi nous offrir de beaux souvenirs qui rejaillissent et de quoi nous donner aussi pas mal d’indications sur les différentes politiques de recrutement en place dans les trente franchises NBA depuis une vingtaine d’années…

On part aujourd’hui du côté du Texas avec les San Antonio Spurs, où l’on se rend compte que si vous n’êtes pas international et que vous faîtes plus d’1m90, bah vous n’avez quasiment aucune chance d’intéresser les quintuples champions NBA…

Le starting five

  • Tony Parker (28ème choix, 2001)
  • Goran Dragic (45ème choix, 2008)
  • Kyle Anderson (30ème choix, 2014)
  • Tim Duncan (1er choix, 1997)
  • Tiago Splitter (28ème choix, 2007)

Le banc

Beno Udrih (28ème choix, 2004), George Hill (26ème choix, 2008), Cory Joseph (29ème choix, 2011), Nando de Colo (53ème choix, 2009), Manu Ginobili (57ème choix, 1999), Leandro Barbosa (28ème choix, 2003), John Salmons (26ème choix, 2002), Luis Scola (55ème choix, 2002), DeJuan Blair (37ème choix, 2009)

Le constat

On remarque donc deux choses. Premièrement, la venue de Tim Duncan en 1997 a mis les Spurs à l’abri à l’intérieur pour 20 ans et mis à part Tiago Splitter, Luis Scola et DeJuan Blair, les choix du front office se sont souvent portés sur des joueurs de petite taille. Des touts petits gars de préférence nés hors du territoire cain-ri puisque Tony Parker, Goran Dragic (envoyé rect-di aux Suns), Beno Udrih, Cory Joseph, Nando De Colo, Manu Ginobili ou encore Leandro Barbosa (envoyé lui aussi aux Suns le soir de la Draft) ont tous un autre pays que les States sur leur passeport. Il faut dire qu’avec un premier choix situé chaque année aux alentours de la 28ème place, les mecs ont dus faire les fins limiers et on peut arguer du coup qu’ils ont plutôt bien géré leur affaire quand on voit ce que sont devenus certains de ces mecs. Voilà en tout cas une franchise qui profite à plein depuis vingt ans de l’ouverture de la NBA au monde et qui continue d’ailleurs de le faire chaque année puisque les jeunes Livio Jean-Charles ou encore Nikola Milutinov sont les derniers à avoir été sélectionnés par les Texans le jour de la Draft. Messieurs Dames attention, si jamais votre fils est un peu plus grand que la moyenne et qu’il aime aller shooter le dimanche à la salle, des mecs étranges avec des chapeaux de cow-boys pourraient bien venir vous le piquer pour en faire un beast de l’autre côté de l’Atlantique…

Ça vaut quoi cette équipe ?

Un ensemble plutôt déséquilibré, avec beaucoup de joueurs squattant les postes arrières et les autres plutôt orientés sang et peinture. Pas de poste 3, désolé Kyle “Slow-Mo” Anderson et désolé Jean Saumon, mais tout de même trois futurs Hall of Famers et juste le probable meilleur poste 4 de l’histoire, ce qui suffit en soit à arguer que les Spurs ont réussi leur coup pour vingt ans en un seul claquement de doigt, un soir béni de juin 97… On appréciera tout de même dans cette équipe la multitude de meneurs avec le même genre d’aptitudes puisque l’on remarque que Tony Parker, Beno Udrih, Goran Dragic ou Nando de Colo sont tous des mecs capables de gagner des Slam Dunk Contest.

La note de TrashTalk dans le Draft Game : 8/10

Quand on sait que les mecs ont du regarder une fois seulement vers le haut du panier et qu’ils ont choisi… Tim Duncan, dur de ne pas leur filer la note maximale. On rajoute à cela une manière de viser à long terme à faire se suicider Sam Hinkie et des 26, 27 ou 28èmes choix devenus All-Stars et on obtient donc des bêtes de stratégie lorsque le mois de juin approche. Rien à redire, à San Antonio c’est aussi costaud dans les bureaux que sur les parquets. Sauf face au Thunder.

Voilà pour ce point sur le visage que pourraient avoir les Spurs avec uniquement des joueurs draftés par leurs soins… Et vous, vous en pensez quoi, ils sont intelligents les mecs ou ils auraient pu faire mieux ? Qu’en pense le GM qui dort en vous ?..

Source : sport.tvp.pl


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