Draymond Green peut nommer les 34 gars draftés avant lui : un peu le seum, et il y a de quoi…!

Le 21 mai 2016 à 14:18 par Bastien Fontanieu

La Draft est souvent cataloguée comme étant le plus beau jour de la carrière d’un joueur. Sauf que pour quelques hommes, cette soirée peut vite se transformer en cauchemar, notamment chez l’intérieur des Warriors qui l’a encore jusqu’au nez depuis 2012.

Et en même temps, on peut le comprendre. Car quand on voit les légendes vivantes sélectionnées devant lui, il y a de quoi ptirer une tronche de douze kilomètres. Il est fréquent de voir des joueurs bâtir leur carrière en souvenir des franchises qui ont osé les oublier, avec chaque nom placardé sur le mur de la chambre afin de jouer aux fléchettes tous les soirs. Alors comme ça, j’ai été zappé par 20 équipes ? Parfait. Dix-huitième, Jean-Michel Jones, rencontre le 4 février, entourée en rouge. C’est cette rancune qui permet à des clients de se défoncer à la salle et bosser leur jeu plus que jamais, afin de prouver à tous ces General Managers que leurs choix furent mauvais ce soir-là. Motivation ultime grâce à cet élément moteur au quotidien, pour faire payer ceux qui auraient douté de ses capacités.  Et dans le cadre de l’aboyeur d’Oakland, le spot est assez doré puisque c’est en 35ème place qu’il fût choisi par les Warriors, en 2012. Un souvenir qui marque encore le joueur, à tel point qu’il s’est souvenu, depuis ce jour, de tous ces gars qui ont été pris devant lui. Pas un seul oubli, comme a pu le contester le San Jose Mercury News, qui a voulu tester Draymond dans une interview récente. Le sujet en question était donc la Draft 2012, la sienne, et Draymond reçoit une feuille avec toutes les sélections, afin de lui permettre de retrouver les joueurs pris avant lui. Mais immédiatement, Green pouffe de rire.

“J’en ai pas besoin. Premier, c’était Anthony Davis à New Orleans, ensuite Charlotte a pris Kidd-Gilchrist. Puis Washington a sélectionné Bradley Beal, et en quatrième Cleveland a choisi Dion Waiters. […] Huitième c’était Toronto, Terrence Ross. […] Seizième pour Houston, Royce White.

Et ainsi de suite, jusqu’à la 35ème place donc, qui est la sienne. Forcément, ça marque ! Car quand on voit les carrières aujourd’hui tracées au bout de 4 ans, il n’y a -honnêtement- que deux ou trois joueurs qui pourraient être sélectionnés devant Draymond : Anthony Davis, Damian Lillard et allez, Andre Drummond. Le reste ? C’est que du bonheur. Moteur, action.

NuméroNom
1Anthony Davis
2Michael Kidd-Gilchrist
3Bradley Beal
4Dion Waiters
5Thomas Robinson
6Damian Lillard
7Harrison Barnes
8Terrence Ross
9Andre Drummond
10Austin Rivers
11Meyers Leonard
12Jeremy Lamb
13Kendall Marshall
14John Henson
15Maurice Harkless
16Royce White
17Tyler Zeller
18Terrence Jones
19Andrew Nicholson
20Evan Fournier
21Jared Sullinger
22Fab Melo
23John Jenkins
24Jared Cunningham
25Tony Wroten
26Miles Plumlee
27Arnett Moultrie
28Perry Jones
29Marquis Teague
30Festus Ezeli

Deuxième tour

NuméroNom
31Jeffery Taylor
32Tomáš Satoranský
33Bernard James
34Jae Crowder

Autant on peut quand même applaudir des gars comme Jae Crowder, Miles Plumlee, Vavane Fournier ou Mo Harkless qui se sont fait un petit nom en bossant durement, autant on ne peut qu’exploser de rire en voyant ces légendes vivantes, qui n’ont tout simplement rien fait en NBA. On pense bien évidemment à Royce White, Fab Melo et Arnett Moultrie, des copains qu’on ne voit plus du tout sur le circuit alors que Draymond est All-Star pendant ce temps-là. C’est ça aussi, la magie de la Draft. Des gars venus de nulle part ou de cursus bien connus, mais qui n’étaient pas fait pour le jeu du niveau inférieur ou qui avaient besoin de cette dose de motivation pour exploser.

Imaginez trente secondes comment doit se passer le quotidien d’Isaiah Thomas choisi 60ème de la Draft 2011, Paul Millsap 47ème de la cuvée 2006, Monta Ellis 40ème en 2005, Marc Gasol 48ème de 2007 et compagnie… Sympa pour se booster.

Source : San Jose Mercury News

Source image : TheSportsDaily