Les Cavs prennent feu au Game 2 : record NBA égalé, le parking de Cleveland est en cendres
Le 21 avr. 2016 à 05:45 par Bastien Fontanieu
Et de deux. Deux victoires pour commencer les Playoffs, les potes de LeBron se sont fait plaisir ce mercredi à domicile (107-90) en bombardant Detroit à distance. La bonne nouvelle pour eux ? Le cyborg n’a jamais perdu une série en menant 2 à 0…
Pourtant, ce n’est pas avec une performance ultra-dominante que l’ailier a vu les siens l’emporter. Dans une première mi-temps qui voyait notamment les Pistons tenir le regard, James faisait davantage appel à Matthew Dellavedova qu’à Kyrie Irving pour garder le rythme imposé par les visiteurs, on sentait que les ajustements réalisés par Stan Van Gundy commençaient à payer pour Motown. Un Reggie Jackson plus agressif sur ses pénétrations, un Andre Drummond bien plus mis en avant, les leaders montraient la voie et se permettaient même de dominer ces 24 premières minutes, même en comptant deux petits points de retard au moment de retourner aux vestiaires. Cependant, c’est le troisième quart qui sera fatal pour Tobias et ses coéquipiers, Cleveland prenant soudainement feu derrière la ligne avec 6 bombes plantés sur la période. Le début ou plutôt la suite d’un bombardement sans précédent, J.R Smith ne faisant que son devoir en enchaînant les sanctions de près de huit mètres. L’écart, qui bondissait entre 0 et 5 points en début de rencontre, dépasse la dizaine et voit LeBron terminer le boulot à sa façon. Au poste, à la distribution, même lui se met à artiller de loin et se fout de la gueule de Marcus Morris lorsque ce dernier le laisse seul derrière la ligne : l’envie d’éviter la pénétration était compréhensible, mais la sanction était inévitable hier soir.
20 tirs rentrés à trois-points (20/38), un record égalé dans l’histoire des Playoffs. On avait vu les Warriors de l’an passé s’installer sur cette première place, rejoignant les Mavs de 2011 et les Sonics de 96 au sommet des armées les plus précises à distance, il y a désormais une quatrième équipe à se distinguer dans ce département. Pourtant, Kevin Love était bien mieux contenu que sur le Game 1, l’intérieur ne terminant ‘qu’à’ 16 points dont un gentil 3/7 de loin. Mais c’est là aussi où la cohésion du cinq des Cavs et l’expérience de cette troupe fait la différence, elle qui souhaite se débarrasser le plus rapidement possible des Pistons afin de reposer les batteries. Quand ce n’est pas l’un ? C’est l’autre. Quand Love se calme ? Gérard prend feu. Quand LeBron laisse les copains se régaler ? Il récupère la gonfle par la suite pour finir le business comme un grand. Un ajustement qui a rendu fou Van Gundy et ses poulains, mais qui ne doit pas les décourager pour autant. Car même si l’addition est salée au final et même si le banc de Detroit est une semi-insulte à toute équipe souhaitant participer aux Playoffs, il y a de nombreux signes qui rassurent avant de retourner au Palace, où l’ambiance sera électrique. Voir Drummond et Jackson retrouver leur rythme, c’était aussi rassurant pour les fans comme pour leurs coéquipiers. Car si les Pistons souhaitent prolonger la série et retourner dans l’Ohio ? Il faudra une grosse performance ce weekend de la part du duo.
Pour le moment, le menu sera le suivant. Regarder les cassettes, voir ce qui n’allait pas, s’ajuster et surtout se préparer pour l’inévitable : LeBron ne fait que préchauffer sur ce début de série, le monster game va arriver un jour ou l’autre. Et à ce moment-là, il faudra trouver un autre moyen d’arrêter Cleveland…
Source image : SportsCenter
