Avery Bradley se claque la cuisse droite : coup dur pour Boston, le pitbull quitte les siens

Le 17 avr. 2016 à 06:57 par Bastien Fontanieu

Dans la défaite des Celtics hier soir à Atlanta, la franchise aux 17 titres n’a pas seulement perdu la rencontre : Avery Bradley a également été ajouté à la liste, lui qui a dû quitter les siens en se claquant apparemment la cuisse.

En direct, évidemment, le silence régnait. Car le contexte était particulier et le joueur faisait encore une fois un boulot remarquable en défense. Bradley, sa pression tout-terrain sur Jeff Teague, ses courses interminables, ses jumpers en tête de raquette et son agressivité symbolique cette année (18 points hier soir) permettaient aux Celtics de croire en leurs chances. Et il faut dire que quelques secondes avant l’événement tragique, tout semblait aller dans le sens des visiteurs. Un retard de 17 points à la pause, effacé en quelques minutes, à tel point que Boston se permettait de passer devant sur un tir longue-distance, de quoi créer encore plus de doutes dans le crâne de leurs adversaires. Cependant, c’est sur une contre-attaque anodine que l’arrière créera un petit vent de panique dans le Massachusetts, l’intéressé se tenant immédiatement l’arrière de la cuisse juste après avoir entamé un sprint. Typiquement une blessure de footeux, se dit-on en laissant le terme ‘claquage’ rentrer dans nos têtes. Incapable de mettre le moindre poids sur la jambe endolorie, on espère qu’il ne s’agit pas du genou mais Bradley est en position latérale, sur le sol, le visage figé de douleur. Ambiance.

Le joueur se relève, se tient l’arrière de la cuisse, entame quelques pas et se rend compte qu’il peut à peine se poser sur sa canne. Aidé afin de quitter le terrain, Avery verra les siens perdre la rencontre mais surtout une partie de leur fighting spirit. Car même si l’armée dirigée par Brad Stevens a tout pour se remotiver et tenter de créer la surprise mardi, c’est peu dire si l’ambiance était morose dans le vestiaire de Boston après la victoire, un comeback finalement loupé de peu et qui coûtait la présence d’un starter pour ce qui pourrait être le reste de la série. Au moment où ces lignes sont écrites, on parle de claquage à la cuisse droite, Bradley ayant notamment entendu un ‘pop’ ce qui ne représente jamais un bon signe. Bien évidemment, des analyses approfondies seront effectuées et on en saura davantage demain sur le joueur, mais le coup est très dur pour Boston car l’importance de l’arrière n’est plus à prouver, et cette équipe peut difficilement se permettre l’absence de qui que ce soit. On le sait, les Celtics ont toute la combativité du monde pour continuer à avancer sans regarder dans le rétroviseur -demandez à GS qui perd contre Boston en back-to-back et sans Crowder- mais la potentielle absence longue-durée d’Avery serait un vrai coup dur, surtout pour défendre les arrières d’Atlanta.

Stevens a signalé que son joueur souffrait pas mal et qu’il donnerait plus d’informations dès que possible. Mais pour le moment ? Le pessimisme règne dans les rues de Beantown, ce Game 1 ayant été perdu à la fois au score comme dans les propres rangs des Celtics. On croise les doigts pour lui…

Source : ESPN

Source image : @CelticsBlog