Soirée légendaire pour Kobe : 60 points contre Utah, ambiance incroyable, retraite mémorable

Le 14 avr. 2016 à 08:43 par Giovanni Marriette

Kobe Bryant 16 décembre
Source image : YouTube

Il était à peu près 4h45 du matin et pour tout fan de basket qui se respecte, l’heure n’était absolument pas gênante pour squatter devant sa télé ou son PC. Du 3 novembre 1996 au 11 avril 2016, Kobe Bryant avait disputé 1564 matchs en NBA, tous sous le jersey des Lakers. Celui de cette nuit était le dernier, et le public de Los Angeles a bien évidemment fêté comme il se doit l’un des plus grands joueurs de l’histoire…

Un numéro, un nom, un sourire d’habitude si discret… A l’annonce de son blase, Kobe Bryant a donc fendu les ombres du Staples Center de longues minutes durant, histoire d’admirer une dernière fois l’enceinte à laquelle il aura offert cinq bagues et 33 583 points en saison régulière. Quelques minutes tout simplement historiques, des instants que l’on voudra montrer à nos gosses dans de nombreuses années encore, en leur racontant auprès d’un feu de cheminée pourquoi le venin du mamba était réputé aussi mortel. Comme cette nuit, cette dernière nuit en carrière… face à Utah, pour marquer 60 points. Soixante points ! Un croquage monstre certes avec 50 tirs pris sur 42 minutes, mais une performance tellement représentative du phénomène et de ce qu’il est -était- capable de faire. La mettre à tout le monde, à ce Jazz qui pleure des litrons de larmes comme tous les autres, mais a eu une place privilégiée pour assister à la dernière exceptionnelle de Kobe. Hier soir, c’était du grand n’importe quoi, ça faisait du bien, c’était fou, c’était grandiose, c’était choquant c’était émouvant, c’était puissant, c’était rarissime, c’était fabuleux. Un peu comme toutes les émotions provoquées par le Mamba tout au long de sa carrière.

Alors une dernière fois merci Kobe, et faîtes-moi vite tourner ces vidéos qui pourraient bien résoudre des conflits géopolitiques ou même éradiquer la famine dans le monde. On exagère à peine mais Kobe c’était ça, toujours plus. Allez, envoyez le tribute et faîtes péter les Kleenex.