Playoffs des générations - 2009 vs 2011 : on va voir qui est le taulier chez les Splash Brothers

À quelques semaines des Playoffs, nous nous sommes posés pour voir ce que la lutte pourrait donner. Puis on a complètement craqué en pensant aux légendes qui risquaient de nous quitter cet été, ce qui a fait tilt dans nos cerveaux. À quoi ressemblerait un tableau jusqu’au titre si les différentes générations de Draft encore présentes dans la Ligue s’affrontaient ?

Retrouvez le principe de la compétition ici !

La première -petite- surprise de ces Playoffs se retrouve dans ce quart de finale avec la génération 2009 qui rejoint donc ce stade de la compétition alors qu’elle n’était pas attendue. L’occasion de voir que la hype Curry bat son plein. Est-ce que cela sera suffisant pour venir à bout de la cuvée 2011 qui elle aussi est passée au terme d’une confrontation serrée face à 2010.

Présentations des équipes

Draft 2011 : par ici la monnaie

5 majeur : Kyrie Irving, Klay Thompson, Jimmy Butler, Kawhi Leonard, Nikola Vucevic

6ème homme : Isaiah Thomas

Reste de la rotation : Jonas Valanciunas, Enes Kanter, Kenneth Faried, Reggie Jackson, Kemba Walker, Chandler Parsons, Iman Shumpert, Tobias Harris

Mascotte : la génération 2011 a l’honneur de vous présenter son nouveau trésorier, monsieur Tristan Thompson

Draft 2009 : overdose d’intérieurs de qualité

5 majeur : Stephen Curry, James Harden, DeMarre Carroll, Blake Griffin, Taj Gibson

6ème homme : DeMar DeRozan

Reste de la rotation : Ricky Rubio, Brandon Jennings, Tyreke Evans, Jeff Teague, Danny Green, James Johnson, Jordan Hill, Tyler Hansbrough

Mascotte : Hasheem Thabeet, pour compléter le trio de mecs inutiles de la raquette avec Jordan Hill et Tyler Hansbrough et éviter un désert dans la peinture.

Les parcours

C’est un duel entre deux générations qui ont dû taffer sévèrement pour se qualifier qui s’annonce. En effet, la cuvée 2011 est venue à bout de celle de 2010 en 7 matchs, malgré leur défaillance dans le secteur intérieur et l’absence de protecteur de cercle. Mais grâce à une grosse défense symbolisée par le trio Thompson – Butler – Leonard, 2011 a su passer ce premier tour, 2010 ayant connu des difficultés pour cause de manque de profondeur sur le banc. L’armée des meneurs a donc pris le dessus sur l’armada des pivots, confirmant que l’époque est bien au small ball.

Sans défense et sans secteur intérieur -ou presque- du moins sans pivot, la génération 2009 a quand même indiqué le chemin de la sortie à la promo 2008 pour prouver là encore que jouer vite et petit avait encore de beaux jours en NBA. Tout comme la cuvée 2011, il aura tout de même fallu 7 rencontres à Stephen Curry et James Harden pour s’offrir sa qualification mais le résultat est là : la compétition continue pour eux et ils affrontent une sélection qui a puiser autant qu’eux pour arriver à ce stade de la compétition.

L’opposition

Voilà deux équipes au style de jeu similaire, axé principalement sur la force de frappe de leur base arrière. Du small ball à prévoir durant l’intégralité de la série tant les secteurs intérieurs semblent en deçà. Alors certes, Blake Griffin est loin d’être un manche pour 2009, tout comme Kanter, Valanciunas et Vucevic qui peuvent apporter des points pour 2011. Mais pour le reste, qui va mettre son corps en opposition pour bloquer l’accès au cercle ? Pas grand monde, d’où des rotations qui vont donc s’articuler autour d’un seul mec dans la raquette, accompagné de shooteurs ou slashers. Blake d’un côté, peut-être bien Tristan Thompson de l’autre et ensuite place aux magiciens pour jouer à cent à l’heure.

Surtout qu’en dehors des titulaires, on retrouve encore des mobylettes sur le banc pour accélérer le rythme en cas de besoin. Ceux qui manquent de souffle vont souffrir et tirer la langue en devant enchainer les allers-retours pour ne pas être dépasser. Mike D’Antoni en salive d’avance, même si Kawhi, Jimmy et Klay d’un côté, DeMarre et Taj de l’autre se feront un plaisir de rappeler que si l’attaque remplie les salles, c’est la défense qui remporte les matchs.

Les facteurs X

On songe bien entendu à IT pour la génération 2011. Mais pourtant, on se tourne plutôt vers le trio de pivot européens. En effet, personne dans la génération 2009 ne peut défendre sur Enes Kanter, Nikola Vucevic et Jonas Valanciunas, sauf si vous considérez qu’Hasheem Thabeet ce rôle. A eux de ne pas être des boulets en défense pour appuyer bien fort dans la raquette et ainsi faire la différence.

En face, DeMarre Carroll n’est pas le plus médiatique des titulaires, mais il aura son mot à dire, si bien entendu ses coéquipiers veulent bien lui donner la gonfle. On l’a vu l’an dernier avec les Hawks, il avait élevé son niveau de jeu en Playoffs pour être le meilleur scoreur de la franchise. Avec Klay Thompson et Jimmy Butler qui risquent de se focaliser sur Stephen Curry et James Harden pendant que Kawhi Leonard va se coltiner Blake Griffin, l’ailier de 2009 pourrait bénéficier d’une certaine liberté. A lui d’en profiter un maximum.

Le duel

Les “Splash Brothers” se retrouvent face à face. On a déjà vu ce duel lors des concours de tir à 3 points, et Klay a montré cette année qu’il ne baisserait pas les yeux devant son ainé. En sera-t-il de même sur une série, quand ils se croiseront constamment ? C’est en tout cas le duel phare de cette confrontation et on a hâte de voir Thompson défendre par séquence sur Steph pour prouver que si le meneur attire la lumière à lui, l’arrière n’est pas en reste et il demeure un élément bien plus important que certains veulent le croire de la réussite des Warriors. Et si le lieutenant de luxe prenait le dessus ?

L’avis de la rédaction

On a déjà eu du mal à comprendre comment la cuvée 2009 a pu passer au tour précédent avec aucun mec capable de défendre. Parce que le backcourt Curry-Harden, on veut bien qu’on frôle l’inarrêtable, mais pour chaque point marqué, un point encaissé non ? Sans compter qu’en plus de la défense, 2011 propose aussi plus de profondeur et de variété possible. Victoire de justesse, mais victoire quand même pour les clients de la banque Tristan Thompson.