27 points pour Kobe Bryant face aux Pelicans, c’est la semaine officielle du vintage en NBA
Le 05 févr. 2016 à 07:11 par Bastien Fontanieu
Non, le massacre des Timberwolves n’était pas un mirage il y a deux jours. Après avoir torché Andrew Wiggins et ses copines mardi soir, Kobe s’est offert une nouvelle grosse performance, cette fois-ci à l’extérieur : attention, séquence émotion.
Voilà ce que les fans attendaient, ou plutôt espéraient voir avant d’assister au retrait de la légende des parquets à la fin de la saison. Rester sur deux jambes, certes, mais surtout proposer quelques rencontres à l’ancienne, en avoisinant la trentaine et en claquant quelques grosses ficelles dans le money-time. Cela tombe bien, le vœux des disciples de Kobe s’est réalisé cette semaine en voyant la bête planter 38 unités face aux Wolves, puis 27 hier soir chez les Pelicans. De plus, il fallait bien que le tout se passe dans un match serré, avec un Mamba qui nous enverra trois ogives dans le dernier quart dont une absolument dingue lors de la dernière minute. Sur un registre totalement lié au numéro 24, c’est à dire de 9 mètres, hors-rythme, avec un défenseur sur la gueule et des fans qui lui demandent si sa maman a été à la plage, le daron transformera le Smoothie King Center en Who’s the King Center, les quelques fans portant le maillot de Kobe faisant la danse de la pluie au milieu des fans de Louisiane. Un petit kiff qui a surtout permis aux Lakers de valider un nouveau succès, cette fois-ci à l’extérieur, et nous permet d’envisager une bonne petite prestation à Toronto pour le All-Star Game.
Certains pourront pointer du doigt le fait que, malheureusement, toute victoire de Los Angeles est également une défaite dans leur quête du meilleur choix de Draft à la Lottery de fin-mai, cependant on devait se rassurer concernant l’état psychologique de la fanbase californienne car les dépressions et chutes de tension se multipliaient par vagues de 12 depuis octobre dernier. Et en voyant Kobe s’élever bien comme il faut sur ses fade aways, en retrouvant un Mamba un peu plus tonique sur ses jambes, la différence fût une nouvelle fois notable. Moins de briques à cause d’un push un peu trop court sur ses cannes, donc des tirs moins contestés car plus élevés, bref pas besoin d’avoir fait Polytechnique pour comprendre que la vie est bien différente pour un basketteur lorsqu’il peut compter sur ses… jambes. On remerciera tout de même une nouvelle fois Alvin Gentry qui s’en est pris plein la gueule par Kobe, les souvenirs de Phoenix en Finale de Conférence 2010 remontant doucement au niveau de la carotide. Résultat final, 99 à 96 pour les Angelinos, second succès consécutif et un Kobe hyper-actif.
Attention à ne pas rattraper le bilan des Suns et des Nets ! On apprécie encore un peu la magie du 24, surtout lorsqu’il faut assassiner du monde sur le parquet, mais on compte sur Byron Scott pour nous flinguer tout ça d’ici une petite semaine…
Source : USA TODAY Sports/Brace Hemmelgarn
