Après les critiques contre ses coéquipiers, LeBron James pète un coup et loue le travail de David Blatt

Le 20 nov. 2015 à 15:47 par David Carroz

Changement de ton dans le discours de LeBron James après les critiques dirigées à ses coéquipiers. S’il n’est toujours pas satisfait de l’attitude générale des Cavaliers, il a pris le soin d’épargner au moins une personne : son coach, David Blatt. Le technicien aurait-il gagné définitivement le respect de sa star ?

On avait senti LeBron James tendu comme une crampe…Si t’es tendu…Si je te dis t’es tendu, t’es tendu !! C’est pas à toi de dire je ne suis pas tendu !! Je te dis t’es tendu LeBron c’est tout ! Alors tu me dis oui TrashTalk, c’est vrai je suis tendu, je ne suis pas à mon aise. Il semblerait qu’avec le recul son agacement soit moindre, même s’il ne revient pas complètement sur le fond de son discours.

Je ne me pose pas là en disant que c’est Armageddon ou quelque chose du genre. Mais nous devons mieux joueur au basket. Tant qu’on n’a pas intégré cela, on ne s’améliorera pas. – LeBron James.

Au moment de ces paroles, les Cavs n’avaient pas encore pris leur revanche sur les Bucks et partageaient la tête de la Conférence Est avec les Bulls, distancés maintenant d’une victoire puisque Cleveland a poursuivi son parcours sans faute à domicile cette nuit en dominant les Daguets. Après avoir mis fin à la série de deux défaites consécutives qui avait fait sortir LeBron James de ses gonds, on peut s’apercevoir que si tout n’est pas parfait dans l’Ohio, il n’y a pas encore le feu à la maison Cavaliers : septième attaque de la Ligue avec 103,5 points par rencontre, cinquième défense en concédant seulement 96,7 pions par match, les ouailles de David Blatt sont en compagnie des Spurs, des Warriors et des Suns dans le cercle restreint des franchises dans le top 10 des deux côtés du parquet. Des statistiques qui ont peut-être inspiré les propos agréables du natif d’Akron au sujet de son entraineur.

Le coach nous est tombé dessus assez lourdement. Et il avait raison ! On a passé quarante-cinq minutes à faire de la vidéo. Ça n’a clairement pas été un jour de repos pour nous. C’était un jour sans entraînement mais pas un jour sans préparation. […]  Il fait son boulot aussi bien que n’importe quel autre coach dans cette ligue. C’est à nous de faire notre part sur le terrain. – LeBron James.

Pas habitué à se faire brosser dans le sens du poil par son franchise player, David Blatt a ronronné de plaisir et ciré un peu les pompes de LBJ afin de continuer à l’avoir dans de bonnes dispositions.

Je peux vous dire que c’est plus facile de coacher une équipe quand vous avez LeBron James avec vous. Ça rend les choses bien plus simples. C’est un beau compliment de sa part. Ce qui le définit surtout, c’est son désir de gagner des titres. C’est un leader. C’est un grand joueur qui veut gagner. On ne peut rien demander de plus à un joueur, et encore moins à son joueur star. – David Blatt.

Les propos du leader et le boulot du coach semblent avoir porté leurs fruits cette nuit puisque les Cavs ont montré un visage plus agressif et conquérant, loin de l’attitude parfois suffisante dont ils peuvent faire preuve. De quoi ravir King James qui après avoir manié le bâton plus tôt dans la semaine a su féliciter également ses coéquipiers pour l’état d’esprit affiché contre les Bucks.

C’est comme ça que nous devons jouer. Il n’y a pas à tergiverser. Je pense que nous avons répondu à l’appel sur ce dont nous avions parlé. Faire circuler le ballon va être un bon ingrédient pour que nous gagnions. Si nous distribuons 29 passes décisives pour 40 paniers et même s’il y a 17 ballons perdus, qui ont été la conséquence de notre agressivité, je peux vivre avec. Nous essayons simplement de nous améliorer. – LeBron James.

Le calme semble donc de retour dans l’Ohio. Si les joueurs décident de se mette au diapason, l’ambiance ne devrait plus pâtir des coups de gueule de LeBron James, et la machine de guerre qui avait roulé sur la Ligue jusqu’en Playoffs à partir de mi janvier 2015 (34-9 du 15 janvier au 15 avril) pourrait bien de nouveau faire des ravages. Si en plus David Blatt obtient le respect de LeBron James à l’instar de ce que Spoelstra avait réussi à Miami, les prochains mois promettent pas mal de victoire à Cleveland.

Source : NBC Sports

Source image : cleveland.cbslocal.com


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