Tony Parker prêt à jouer encore cinq ans en NBA : et si ça se trouve, Tim Duncan sera toujours là

Le 10 oct. 2015 à 09:21 par Giovanni Marriette

Une nouvelle saison s’approche et comme à chaque automne, les spéculations vont bon train concernant les Spurs. Dernière saison pour Duncan et Ginobili ? Matt Bonner enfin MVP ? Tony Parker est-il grillé ? A l’arrivée, les champions 2014 s’en iront dans deux semaines à la conquête d’une sixième bague pour la franchise texane, avec toutes leurs armes et tous leurs grand-pères. Un crew de pépés où il faudra d’ailleurs bientôt mettre notre Tipi national, puisque le n°9 de SA a annoncé récemment vouloir jouer jusqu’à 38 piges.

On a plutôt l’habitude de voir ça chez les intérieurs, puisque les efforts physiques demandés à un point guard sont souvent en inéquation avec une longue carrière. Pourtant, le meneur français des Spurs a bel et bien annoncé vouloir en reprendre encore pour cinq ans, ce qui l’amènerait en 2019 à l’aube de la quarantaine. Conseillé par Steve Nash à ce propos, on imagine plutôt bien le meilleur marquer de l’histoire de l’Euro enchaîner encore quelques saisons, si toutefois les grosses blessures l’épargnent encore un peu. Avec un rôle moindre bien-sûr mais toujours efficace, peut-être même dans un rôle de back-up sur ses dernières saisons.

Les Spurs savent que je veux jouer jusqu’à 38 ans. Ça me fera 20 saisons en tout et c’est mon objectif. Je commence cette saison l’année n°15 et si je suis suffisamment chanceux et en bonne santé j’espère que je pourrai aller jusqu’à vingt et ensuite prendre ma retraite… L’année dernière était la première saison où j’ai eu des sales blessures et quand je regarde des gars comme Derrick Rose, Paul George ou Wesley Matthews, je me considère chanceux et béni d’avoir pu jouer toutes ces années avec ce petit corps sans jamais me blesser gravement.

Même si TP a clairement évité les gros pépins physiques dans sa déjà longue carrière jalonnée de succès en tous genres, il n’est pas non plus l’un des “Iron Man” de la Ligue. Manquant régulièrement une petite quinzaines de matchs chaque année, dû à de petits pépins physiques, Parker devra garder à l’esprit qu’il n’a plus ses jambes de 20 ans, une époque où il pouvait mine de rien rosser Jason Kidd et Gary Payton (sorry Papa) la même semaine… Aujourd’hui et jusqu’à la fin de sa carrière, Tony devra s’habituer à ce rôle qui va en déclinant, comme le prouvent d’ailleurs ses stats au scoring depuis trois saisons (20 points, puis 17, puis 14 l’an passé). L’arrivée de Ray McCallum va d’ailleurs dans ce sens et devrait lui permettre de se diriger plus sereinement vers des Playoffs qu’on espèrera pour lui plus solides que l’an passé…

Qu’on se le dise, Tony Parker est grandement capable de jouer jusqu’à presque quarante balais. Attention quand même pour ceux qui ne seront pas prêts puisque si TP est effectivement toujours là en 2019, sa vitesse d’exécution après toutes ces années pourrait ressembler davantage à celle de Dede Miller (un autre papy encore en forme tiens) qu’à celle d’Uncle Drew. Mais franchement même à deux à l’heure on prend. On parle du meilleur jouer français de l’histoire quand même là, faut qu’on en profite.

source texte : realgm.com

source image : africatopsports.com