Tu sais que t’es fan des Warriors quand…

Le 14 juil. 2015 à 20:46 par Benoît Carlier

Warriors Oracle Arena
Source image : YouTube/NBA

Petite halte chez les champions en titre pour faire le tour de tous les souvenirs qui te différencie de ces bandwagoners qui sauteront dans le premier avion pour San Antonio dès que t’auras le dos tourné. Voilà ce qui fait battre ton cœur de fan encore tout pétillant du champagne qu’il vient de boire.

Tu sais que t’es fan des Warriors quand…

T’as déjà vu George Karl avec des cheveux.

Tu organises une grande réunion de famille tous les 40 ans mais tu aimerais bien que ça se fasse plus souvent.

D’ailleurs, ça t’as fait un bien fou de revoir Oncle Ricky à la salle des fêtes d’Oakland, même s’il avait l’air un peu fatigué.

Tu t’es toujours demandé à quoi pouvait bien servir cette ligne à 7m23 du panier. De la déco sans doute. En tout cas ce n’est pas ce qui va faire chuter tes pourcentages au tir, bien au contraire.

Depuis 2007 tu parles Allemand couramment. Auf Wiedersehen Dirk !

Si tu as une fille, elle s’appellera Riley. Si c’est un garçon, ce sera Festus.

Tu gardes toujours cette photo bien au chaud dans son portefeuille comme si c’était celle de ton père. Parce que ce n’est pas donné à tout le monde d’avoir compté dans ses rangs l’homme le plus prolifique de l’histoire de la NBA sur un match. Et toc Kobe !

Wilt Chamberlain 100

Source image : YouTube/TheNBAHistory

Los Angeles, parlons-en. Pourquoi avoir deux franchises quand on n’est même pas capable d’en supporter une seule ? Il n’y a qu’à voir qui assure le show dans les tribunes quand les Warriors se déplacent en Californie du Sud. Non, toi tu ne jures que par la « Roaracle Arena » et ses chants bestiaux qui te servent de réveil au petit matin vers 4 heures 30, soit trois heures avant le début de ta journée de taf.

D’ailleurs, tu peux pas encadrer les fans des Knicks qui se plaignent dès qu’ils jouent après 21 heures le dimanche soir. Vous savez pas la chance que vous avez !

Tu regrettes Manute Bol quand tu n’arrives pas à attraper le dernier paquet de popcorn tout en haut du rayon.

Tu regrettes Nate Robinson quand il n’y a plus de piles dans ta télécommande. Et aussi quand tu n’arrives toujours pas à attraper ce foutu popcorn.

Tu sais que rien n’est joué, même à -27 avec 9 minutes 10 à jouer dans le troisième quart-temps. C’est même le moment exact que tu choisis pour sortir le popcorn que t’as finalement réussi à chopper.

Tu connaissais la vraie signification du deuxième surnom de Golden State avant cet été. Les autres ont tous fini par le savoir le 16 juin 2015. Let’s go Dubs !

Si ça ne tenait qu’à toi, Steve Kerr serait COY, Marreese Speights 6th Man of the Year, Draymond Green DPOY et TrashTalker of the Year et Klay Thompson MIP en plus du MVP de Stephen Curry et du Executive of the Year de Bob Myers. Comment ça faut partager ?

Tu trouves ça mignon quand on te sort que Reggie Miller et Ray Allen sont les meilleurs shooteurs de l’histoire.

Quand on te demande de définir le swag, tu réponds Festus Ezeli sans sourciller.

Tu crois en la génétique plus que tout autre chose et tu ne remercieras jamais assez Dell Curry et Mychal Thompson.

À ce propos, tu as hâte de voir à quoi vont ressembler les futures progénitures de Klay : le tir de papa avec le train-arrière de maman, ça risque de faire mal sur les parquets dans quelques années.

Run-DMC est ton groupe de rap préféré, par amour de la musique mais pas que…

Pour toi, le lancer-franc à la cuillère de Rick Barry n’a absolument rien à envier au service à la cuillère de Michael Chang.

Depuis janvier, tu as au moins 37 bonnes raisons de pouvoir te moquer des Kings. En basket, Oakland restera toujours la capitale et Sacramento sa banlieue.

Tu milites pour un retour au Cow Palace de Daly City et ses cercles moelleux, rien que pour voir les « Splash Brothers » tourner à 70% du parking.

Tu sais que derrière chaque Draft se cache un Choixpeau magique. S’ils avaient été sorciers, Chris Mullin, Mitch Richmond et Tim Hardaway auraient tous été Gryffondor, tout comme l’auraient été Stephen Curry, Klay Thompson, Harrison Barnes et Draymond Green quelques années plus tard.

Tu pries Stephen Curry tous les jours pour qu’il reste à son niveau. Parce que ça n’a jamais été aussi cool d’être imberbe que depuis que le « Baby Faced Killer » est MVP.

Si comme Draymond Green tu n’es jamais rassasié, n’hésite pas à partager tes pépites avec nous. De toute façon t’es champion, c’est toi qui pilote le paquebot pendant un an.