Perry Jones à Boston : le Thunder vide ses poubelles, attention à ne pas y laisser un bijou…

Le 15 juil. 2015 à 07:11 par Bastien Fontanieu

Une opération discrète mais qui arrange les affaires des deux franchises. Ce mardi, les Celtics ont mis la main sur un ailier à beau potentiel, pendant que le Thunder a fait du nettoyage dans sa banque : que demande le peuple ?

On savait qu’en signant Enes Kanter sur un large contrat ce weekend, la franchise d’Oklahoma City allait devoir créer pas mal de place pour éviter des taxes hardcore de la part de la NBA. Entre Kevin Durant à 20 millions, Russell Westbrook à 17 millions, Serge Ibaka à 12, Dion Waiters à 5 et la prolongation de Kyle Singler pour un prix similaire, le gentil Sam Presti tournait déjà à 59 millions de dollars garantis la saison prochaine sur 5 hommes, auxquels rajouter ces 16 que Kanter mangera avec un grand sourire. L’opération était donc de trouver preneur pour deux joueurs : Perry Jones (2 millions) et Steve Novak (4 millions). Si le second n’est plus trop en début de carrière et que son profil restera limité en terme de potentiel excitant, le premier avait une réelle carte à jouer dans une nouvelle franchise et il fallait officialiser le tout autour d’un commun-accord rapide et bien fait. C’est donc Danny Ainge qui a sauté sur l’occasion, en récupérant le bonhomme, du cash et des picks de second tour de Draft échangés autour de 2018.

Et il a bien fait, quand on voit les besoins des Celtics et surtout le bonus que peut rapporter Jones sur le moyen-terme. En effet, même si on a du mal à voir le nouveau Tracy McGrady débarquer dans le Massachusetts, sa taille et son envergure feront le plus grand bien à une aile de Boston qui -aussi sympathique soit-elle- reste limitée. Depuis des semaines, on se foutait de la gueule de la raquette verte en regardant la taille des joueurs présents dedans, et ce malgré les arrivées de David Lee ou Amir Johnson : Perry tape tout de même 210 centimètres sous la toise, ce qui est assez rare pour un ailier. Défensivement, il rentrera parfaitement dans le moule de Brad Stevens par sa capacité à appliquer quelques consignes et soûler les grands scoreurs, on se souvient notamment de sa défense sur LeBron lors de certains matches du Thunder les années précédentes, et il n’hésitera pas à concrétiser quelques contre-attaques. Les statistiques en carrière sont faibles jusqu’ici (3.4 points et 1.8 rebonds), mais le temps de jeu l’était aussi (11.7 minutes) car tout le monde ne s’appelle pas Kevin Durant, il aura donc une carte à jouer aux Celtics.

Acquisition discrète mais qui pourrait faire du bien à Boston : encore un jeune qui sait défendre, courir, vient d’une franchise où ça bosse et aura l’occasion de montrer ses lianes.

Source : Boston Herald

Source image : Twitter


Tags : Perry Jones