Michael Beasley est le mentor d’Hassan Whiteside : on n’a vraiment rien trouvé de moins drogué ?

Aujourd’hui encore, lorsque l’on pense à Michael Beasley, on pense à un type aimant mettre ses poumons au vert et assez instable mentalement. Pourtant, le spécimen a bien changé depuis son 3ème retour au Heat de Miami, plus mature et concerné, il a même la responsabilité d’encadrer et de contrôler les possibles nouvelles sautes d’humeur du jeune, fougueux mais performant Hassan Whiteside cette saison.

Et non, ce n’est même pas une vanne, c’est même bizarrement logique au final. Whiteside, malgré sa très belle et surprenante saison lors de laquelle il compile 11.1 points, 9.9 rebonds et 2.5 contres par match, a déjà montré des signes d’immaturité et pété quelques durites, jusqu’à en agacer le tron-pa Dwyane Wade. Du coup, à Miami, on veut éviter toute sortie de route de ce joueur dont on peut et veut tirer le maximum. C’est donc “B-Easy” qui est chargé de faire en sorte que le pivot ne commette pas les mêmes erreurs qu’il a commis par le passé.

“Je trouve ça drôle car tout le monde me voit comme un élément perturbateur et ne veulent pas que je puisse gêner le succès d’un autre. Ils pensent que les gars comme Dwyane Wade et LeBron James sont toujours les bons gars à écouter, mais ce n’est pas toujours le cas. Parfois, les gens veulent plutôt écouter ce type qui a vécu ces galères avant eux, qui est tombé de la montagne et qui a dû la gravir de nouveau. Hassan a besoin de ça actuellement et j’en ai besoin aussi. Lors de mes premières années à Miami, j’avais ça grâce à Udonis Haslem, il n’a pas suivi la route parfaite durant sa carrière mais il m’a énormément aidé.”

Effectivement, Beasley a pas mal bourlingué pendant sa carrière et aura connu pas mal de galères, tentant même une escapade en Chine avant de revenir au niveau avec le Heat, il aura souvent été catalogué (parfois à juste titre tout de même) parmi les joueurs immatures, peu concernés par le collectif mais fortement attirés par les substances illicites. Aujourd’hui, Mike Beasley est une autre personne, et s’il ne sera probablement jamais le joueur qu’il aurait dû être, il s’est acheté une conduite et sans Chris Bosh, il peut rendre de bons services au Heat et surtout à Hassan Whiteside.

Le pivot a donc bien besoin de ces conseils précieux actuellement, lui qui a également connu un parcours chaotique avant de s’installer en Floride, Whiteside se montre positivement mais il ne peut pas laisser des écarts de conduite mettre un nouveau coup de frein à sa carrière. Ce coup de pouce improbable est donc le bienvenu, il y a un gros contrat avec plein de zéros à signer dans une ou deux saisons !

source image : montage

source texte : SLAM Online