Boston tape sa 4ème victoire de suite : les Celtics contre Atlanta en Playoffs, sérieusement ?

Plus les soirées passent, plus l’impensable se confirme. Et si ces Celtics, qu’un paquet de monde enterrait cette saison dont leurs propres fans, obtenaient un strapontin pour se qualifier en Playoffs ?

C’est dans l’Indiana hier soir que Brad Stevens a réalisé son dernier tour de magie, sorte d’illusion qui dure 48 minutes et t’impose un sale réveil avec gueule de bois en rentrant chez toi. Luis Scola et compagnie n’ont rien pu faire pour se motiver un temps soit peu et ralentir la moissonneuse verte (93-89), elle qui en est désormais à 4 rencontres sans défaites et 6 victoires sur 7 possibles. Alors que les Celtics jouaient la veille à la maison et avaient dû suer jusqu’au bout pour rattraper le Magic afin de s’imposer, les Pacers ont été catastrophiques au tir lors de la première mi-temps, ne scorant que 37 points devant une foule davantage penchée devant la cuvette des toilettes que sur le parquet. Pourtant, Isaiah Thomas était une nouvelle fois absent. Pourtant, les jambes étaient lourdes. Pourtant, l’avantage devait revenir aux hôtes, eux qui restaient sur 7 matches gagnés de suite notamment grâce à un Rodney Stuckey de feu (près de 20 points de moyenne sur les 10 dernières rencontres). Mais ni l’arrière ni George Hill, qui finit tout de même avec 30 points, n’ont pu faire le nécessaire pour écarter la menace verte et notamment la paire Zeller-Bass qui est censée davantage faire rire que peur : 34 points et 12 rebonds pour le duo. Comment l’emporter en laissant ce type d’événement se produire…

Du coup, en s’imposant sur les terres d’Indianapolis, les copines de Phil Pressey se rapprochent du Top 8 et calent leur pare-choc directement derrière le Heat. La bande à Riley devra jouer sérieusement à domicile pour éviter cette remontée fantastique venue du Massachusetts, elle qui pourrait se poursuivre quand on voit le calendrier restant : hormis le Thunder et les Spurs, les Celtics joueront prochainement une majorité d’équipes non-qualifiées en Playoffs, avant d’attaquer un mois d’avril particulièrement hardcore. Deux fois les Cavs, deux fois les Raptors et deux fois les Bucks, voilà un beau programme pour terminer la saison, en espérant pour Stevens et ses soldats que certaines stars auront un peu de repos avant les joutes printanières. C’est avec ce type de hasard que Boston pourrait créer la surprise et ainsi offrir au Garden une nouvelle saison prolongée au-delà du 17 avril, ce qui n’est pas arrivé depuis que KG, Doc, Paul et compagnie sont partis.

Huit matches à domicile, neuf à l’extérieur : la tentation consiste à enterrer cette équipe sur le champ, mais quand on la voit gagner en back-to-back à Indiana, on se dit que tout est possible. Surtout à Boston…

Source image : ESPN