George Karl back in the game : est-ce qu’une franchise cherche un vrai coach ?

Le 04 déc. 2014 à 18:17 par Ludovic

Alors que certains coaches de la ligue ont des plans de jeu aussi épais qu’une feuille de papier Canson, George Karl, dinosaure du coaching, est en galère. Sur le marché, l’entraineur fait un appel du pied aux franchises susceptibles de lui proposer du boulot.

On l’avait quitté en 2013, suite à une élimination au premier tour des PlayOffs face aux Golden State Warriors de Stephen Curry. À l’époque coach des Denver Nuggets, il venait d’être nommé coach de l’année avec un bilan de 57-25. Malheureusement, cet été marqua le départ de Masai Ujiri, architecte de cette équipe, à Toronto. Le nouveau GM, désireux de marquer son territoire, décida de jeter comme un malpropre George Karl, qui cherchait à gratter une prolongation de contrat. De plus, le désir de la direction de voir plus jouer certains jeunes comme JaVale McGee (oui, oui…) fut la goutte qui fit déborder le vase. Pour le remplacer, l’organisation a alors nommé le coach rookie Brian Shaw. Adieu le jeu offensif, et bon retour aux basiques dans les rocheuses ! Interrogé cette semaine, l’ancien entraîneur des Nuggets, Cavaliers, Warriors, SuperSonics, Bucks et du Real Madrid (tout ça depuis les années 1980) a déclaré :

“Je pense que j’ai encore une mission à accomplir. J’aimerai essayer d’arriver au sommet de la montagne une nouvelle fois. Mon objectif de vie a toujours été d’être champion NBA et j’en ai été proche plusieurs fois, mais je n’y suis jamais arrivé. J’aimerai me donner une nouvelle chance – une mission de 3,4, ou 5 ans avec une équipe. Et si j’en ai l’énergie, et je pense que je l’ai actuellement – je suis probablement en meilleure forme et en meilleure santé depuis ces 15 dernières années. Je suis prêt à y aller, mais trouvez-moi une équipe. » George Karl

Véritable combattant ayant triomphé du cancer, George Karl a atteint les finales NBA avec Gary Payton, Shawn Kemp et les Seattle SuperSonics en 1996, pour finalement échouer face aux Bulls de Sa Majesté. Il était également le coach du Big Three de Milwaukee (Sam Cassell, Ray Allen et Glenn Robinson) lors de la dernière grosse saison de la franchise du Wisconsin, terminée en finales de conférence par Allen Iverson et les 76ers. Sur les tablettes de plusieurs franchises, dont les Los Angeles Lakers ou les Cleveland Cavaliers, il n’a plus eu d’offre sérieuse depuis son licenciement des Nuggets.

S’il faut reconnaître qu’il est difficile de travailler avec un homme de son calibre, faire l’impasse sur 25 saisons d’expérience est un risque que certaines franchises devraient sérieusement reconsidérer. S’il a été parfois éliminé au premier tour des PlayOffs, George Karl a également réalisé de belles saisons et dispose d’un taux de victoire de 59,9 % sur l’ensemble de sa carrière. Pas mal, pour un mec autant ignoré.

Source article : Pro Basketball Talk

Source image : cbssports.com

 


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