Suivant la tendance en vogue, Miroslav Raduljica se taillera la barbe en Chine pour une saison

Le 19 sept. 2014 à 18:23 par Leo

Décidément, que nous vaut cette volonté subite de partir à tout prix vers la Chine pour de nombreux agents libres en manque d’une place bien au chaud dans la Grande Ligue ?

Après Delonte West et Jordan Crawford pour les exemples les plus récents de ces derniers jours, voilà que le pivot serbe aux performances remarquées lors du Mondial, à savoir le barbu joufflu Miroslav Raduljica et ses 13 points / 4,6 rebonds de moyenne en 9 rencontres, décide de s’exiler en Asie jusqu’en février 2015, date de la fin de la saison locale. Flatté par un contrat alléchant et un style de vie de pacha, l’ancien joueur des Milwaukee Bucks défendra les couleurs des Shandong Lions à défaut de répondre aux appels des Spurs, des Sixers ou de plusieurs clubs européens. Son impact avec l’équipe nationale de Serbie en Espagne a logiquement réévalué sa cote sur le mercato à la hausse, chose qui ne l’a pourtant pas empêché de prendre cette décision plus oisive que compétitive.

Tout comme Gustavo Ayon, ayant agréé à un gros chèque avec le Real Madrid, comment en vouloir à ce beau bébé poilu de 26 ans de se construire une réputation extravagante au cœur d’un marché de plus en plus influent et attractif pour la NBA ? A peine arrivé là-bas, il sera nourri, logé, blanchi, payé à rien faire ou presque, tout en étant adulé par des foules en délire à chaque fois qu’il se caressera la barbe. Y’a pire non ?! En d’autres termes, si la franchise des Houston Rockets a parfaitement compris comment utiliser ses connexions extérieures dans le but de faire en sorte que ‘leur entreprise ne connaisse jamais la crise’ loin de leurs frontières, d’autres comme Raduljica n’ont plus envie de cultiver cette patience infaillible qui aboutira, année après année, au gain d’une place de titulaire bien méritée au pays de l’Oncle Sam et optent davantage pour un séjour en thalasso peinard dans une contrée lucrative où tout leur sera plus facile, l’adrénaline de l’adversité en moins.

Cependant, un retour dans la Grande Ligue n’est pas à mettre aux oubliettes pour autant. Les produits labellisés de la NBA participent au développement du basket et à sa pratique dans un pays en plein essor, où cette culture de la balle orange ne cesse de fleurir. Après tout, si ce n’est pas pour le défi sportif que Miroslav Raduljica se rend en Chine, c’est surement qu’il souhaite en relever un autre, bien plus complexe encore : tenter de ne pas traumatiser à vie les plus jeunes membres de ses futurs admirateurs…

Source image : Real GM / Source image : Jorge Guerrero/AFP