Chacun sa route, chacun son chemin : 25 défaites de suite pour Philly, 14 victoires pour les Spurs !

Le 25 mars 2014 à 05:59 par Bastien Fontanieu

L’affiche faisait peur. Mais pas tout à fait dans le sens auquel on peut penser. Entre les Spurs, équipe la plus chaude de la Ligue, et les Sixers, exceptionnellement mauvais ces derniers temps, c’est limite si on aurait dû annuler le match pour manque de compétition.

Montrant le drapeau blanc dès le début du match avec un Tony Parker laissé sur le banc, Gregg Popovich utilisera la soirée pour prolonger son entrainement et remercier certains anciens présents dans le stade. Malik Rose, ex-soldat des troupes texanes et champion avec les Spurs, commente aujourd’hui les matchs de Philly. Brett Brown, coach actuel de ces pauvres Sixers, était assis à la droite du père en tant qu’assistant coach pendant de longues années. Acclamé par les supporters fidèles de San Antonio, Brown recevra une mini standing-ovation qui rappelle ce sentiment si familial qui n’existe plus que dans deux ou trois franchises aujourd’hui. Même Tim Duncan, qui en a eu des discussions avec Brown, pointera du doigt vers l’homme avec un large sourire avant le début du match. Une sorte de merci, pour tout. Et bon courage, surtout.

Car la série s’est bien prolongée, sans surprise pour Philadelphie, la ville de l’amour fraternel. Pas sûr que tout le monde veuille s’embrasser aujourd’hui en Pennsylvanie quand on voit que la dernière victoire de la franchise remonte à Janvier, mais encore une chance d’éviter le record de la honte dans quelques jours. Ce sera face aux Rockets, ce Jeudi : trois jours de préparation pour éviter qu’une autre équipe texane ne s’amuse devant les caméras locales. Ce Mardi, c’était Austin Daye, inconnu du bataillon et pourtant récupéré à la deadline des transferts, qui faisait péter la ficelle : 22 points en sortie de banc, encore un flingué que personne ne connait et qui fera son trou dans la rotation Popovich. Les Sixers pourront-ils empêcher Donatas Motiejunas de claquer un triple-double ? S’ils y arrivent, le record de 26 matchs de suite sans victoire restera entre les mains des Cavaliers 2010. Sinon ? A eux la couronne à égalité, avant de jouer Detroit pour le record. Youpi.

Hier soir donc, rien à retenir. Sinon cette statistique, si révélatrice de l’écart entre les Conférences Est et Ouest et qui devrait réveiller Adam Silver, en charge d’améliorer la Ligue : Spurs et Sixers ont joué ce Lundi ce qui semble être le premier match de l’histoire de la NBA entre une équipe avec minimum 20 défaites de suite et une autre avec minimum 10 succès consécutifs. On s’en fout un peu, mais comme dirait Sam Hinkie : chacun sa route, chacun son chemin… On attend Wiggins en Juin.

Source image : San Antonio Express News


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