“Je n’aime pas les chants de MVP, on en a un seul et c’est Derrick Rose” : Joakim calme la presse

Le 10 mars 2014 à 16:44 par Bastien Fontanieu

En 2011, la planète basket avait vibré sous les performances exceptionnelles d’un certain Derrick Rose, qui renvoyait LeBron et Dwight sur le banc de touche en étant élu MVP. Cette saison, Joakim est injouable, mais les trophées individuels : très peu pour lui.

En effet, le frenchie réalise surtout un début d’année 2014 scandaleux, en alignant les triple-doubles et les démonstrations en antenne nationale. Après avoir martyrisé les Knicks il y a une semaine en proposant un match parfait, c’est le Heat qui a mangé la pilule du Dimanche en perdant en prolongation hier soir à Chicago. Du coup, que ce soit dans la presse ou sur les réseaux sociaux : Jooks est partout. De quoi lui donner une hype folle, ce qui a donné lieu à cette scène surréaliste contre Miami. Aux lancer-francs, tout le public s’est levé pour chanter en coeur ‘MVP ! MVP!’ : ça fait plaisir à n’importe qui ce type d’attention, n’est-ce pas ? Et bien non, pas pour Joakim.

“J’aime pas ces chants. Non, je n’aime pas c’est comme ça, parce que notre MVP ne joue pas avec nous. On a un seul MVP, et c’est Derrick Rose. Donc ce n’est pas une histoire de MVP, c’est une histoire de bagues de champions, et j’espère qu’un jour on pourra en porter une ici. C’est tout ce que je souhaite, gagner des titres, le reste je m’en fiche un peu.”

Au-delà de ses 12.2 points, 11.3 rebonds et 4.8 passes de moyenne cette saison, c’est le bilan des Bulls qui sert d’avocat ultime pour Noah, eux qui sont aujourd’hui à 35 victoires pour 28 défaites alors qu’en quelques mois la franchise a perdu deux de ses meilleurs joueurs via Derrick Rose et Luol Deng. Mieux encore, c’est cette attitude si collective et passionnée qui fait du français le chouchou de la presse et de la ville au vent.

Par contre, il va falloir s’y habituer à ces chants mon grands. Vu la saison que tu fais, y’en a pour encore 5 bonnes semaines de standing ovations, et le moins qu’on puisse dire c’est que c’est mérité.

Source : SlamOnline

Source image : BleacherReport