Quelle équipe pour Danny Granger ?

Le 23 févr. 2014 à 17:16 par Clément Hénot

Danny Granger a les nerfs d’avoir été balancé dans la galère ambulante des Sixers, alors qu’il était dans la meilleure équipe de l’Est. Si bien qu’il a déjà déclaré aux Sixers qu’il voulait être libéré de son contrat pour rejoindre un prétendant au titre (Florian Thauvin aime ça). Du coup, TrashTalk s’est kiffé à essayer de deviner ou pourrait atterir Granger. Après tout, pourquoi pas ?

Le Heat de Miami

On se souvient de Danny Granger qui tente par tous les moyens d’entrer dans la tête de LeBron James pendant les Playoffs 2011-2012, dommage, Miami sortira Indiana en demi-finales de Conférence, et Granger était encore le joueur qu’il était. Aujourd’hui, il n’est plus aussi performant que par le passé. Miami en profite pour l’enrôler au salaire minimum, Granger défend tous les jours sur James aux entrainements. Soit son trash-talking motive James et le fait tourner à 40 points, 15 rebonds et 20 passes de moyenne, et Miami reste champion pendant 7 ans, soit son comportement est nuisible au groupe qui est éliminé par les Bobcats au premier tour des Playoffs, et est balancé dans la foulée en D-League, ou Granger marque des paniers contre son camp (Bynum rules). Avec lui c’est quitte ou double. Toujours se méfier de l’eau qui dort.

Les Spurs de San Antonio

Les Spurs ont toujours été courts au poste 3 derrière Keu-Waille Lé-narde, et comment ne pas penser à l’ami Daniel ? Une rotation made in China discount au poste de petit-ailier capable de scorer et défendre, et surtout de s’intégrer dans un collectif comme il était prêt à le faire aux Pacers, sauf qu’il a pas eu le temps. Car aux Spurs, si tu penses qu’à ta gueule, t’es foutu. Nul doute que Gregg Popovich saurait cadrer l’animal, lui qui dirige au quotidien une maison de retraite. Granger ferait passer la moyenne d’âge de l’effectif à 42 ans et se ferait naturaliser Norvégien, pour rester dans le thème. Suffisant pour aider le Big Three à s’offrir un nouveau titre. Visionnaire, l’équipe de TrashTalk.

Les Nets de Brooklyn

Mikhail Prokhorov est intéressé par la venue de l’ancien pistolero d’Indiana, en même temps, et en plus, le type a une telle fortune qu’il s’en fout complètement des salaires, il fait donc signer Granger pour le contrat maximum, et tant pis s’il doit payer 750 000 000 $ de luxury tax. Par contre Granger va devoir retourner faire ses 2 ans de service militaire en Tchécoslovaquie sans revenir unijambiste. Payé 25 millions la saison, on prend aussi. Par contre, faudra passer sous le radar des enquêtes NBA, et mieux planquer ses sous que Dieudonné. Mieux vaut prévenir que guérir.

Aux Mavericks de Dallas

Mark Cuban a dit qu’il ne voulait pas encore une fois chambarder l’effectif. Mais bon, y-a que les cons qui changent pas d’avis ! Non ? Il recrutera donc Danny Granger juste avant les Playoffs pour remplir son quota de recrues. Le joueur se fera une belle place dans l’effectif Texan, et il se permettra même de pisser avec son trophée de Most Improved Player 2009 dans la main. Faire du neuf avec du vieux.

Les Clippers de Los Angeles

Les Clippers, sorte de Real Madrid du basket, s’est forcément positionné sur Granger, pour intégrer la rotation, il serait la deuxième option au poste 3 derrière le membre de gang Mexicain Matt Barnes, sauf que c’est la cata. Granger a eu le toupet de rater un alley-oop dunk sur une passe de Chris Paul, alors que Blake Griffin et DeAndre Jordan auraient pu l’avoir, c’est la goutte qui fait déborder le vase pourtant vide de Donald Sterling qui le coupe immédiatement. Bah ouais, aux Clippers : Pas de résultats, que des alley-oop ! T’es à Lob City mon garçon.

Les Pelicans de la Nouvelle Orléans

L’ami Danny deviendrait l’enfant du pays ! Originaire de Louisiane, il retrouverait sa famille, mais quid de sa place dans l’effectif ? Désireux de lui faire retrouver la condition physique avant de le lancer dans le grand bain, les Pelicans le mettent d’abord sur le banc. Danny Granger s’énerve, sèche l’entrainement, se bat avec Eric Gordon et rase le monosourcil d’Anthony Davis. C’en est trop pour les Pelicans qui demandent une exception à la NBA pour le transférer à Milwaukee après la deadline contre Nate Wolters, un paquet de corn-flakes, une canette de Leffe et un pot de Vaseline. Justice. Merci Jacquie et Michel !

Le Paris Saint Germain

Forcément, dès qu’il y-a une rumeur de transfert, le PSG est sur les rangs, grâce aux moyens inépuisables de Qatar Sports Investments, ils sont les seuls à proposer un contrat décent à Danny Granger, qui signe donc pour 4 ans et 60 millions d’euros. Même si Danny ne connait pas la monnaie, il ferait du bien en défense centrale aux côtés de Thiago Silva, il prend la place d’Alex, le vendeur de kebab le plus connu de France. Motivé par cette perspective, Steve Nash devient l’entraineur du PSG à la fin de son contrat avec les Lakers et Paris gagne la Ligue des Champions avec un triplé de Granger. Prends ça, Larry Bird

L’Olympique de Marseille

A peine arrivé aux Sixers qu’il fait déjà la grève pour se barrer ce con là. Comment ne pas penser à l’OM, repère de têtes à claques de Ligue 1, Granger serait dans son élément, il y retrouverait son idole : Florian Thauvin. Après son transfert, Granger déclarera qu’il s’est toujours inspiré du sens de la négociation et des valeurs de l’ancien joueur du LOSC. Sauf qu’ensuite, c’est la débandade, Granger adopte la même coupe de cheveux que son prédécesseur après avoir parlé tuning avec Thauvin et Ayew (oui, oui, même le trait jaune), se bat avec Valbuena et lui vole son goûter, insulte les supporters et crame le bus de l’équipe. Marseille adore, le conserve malgré tout et lui offre même une revalorisation salariale car le joueur correspond parfaitement à l’identité du club. Bien aidé par son agent et conseiller, Tonton Mahmoud, vendeur de Kebab dans la banlieue de Marseille. L’habit ne fait pas le moine.

Les New York Red Bull

Parce que, quitte à choisir une équipe à New York, autant qu’elle soit compétitive hein. Sauf qu’il apprend à son arrivée que Thierry Henry a pris sa retraite, furax, il broute la pelouse du stade, croque l’oreille du président du club et se reconvertit à la pétanque. Digne héritier de Rasheed Wallace.

source image : Bleacher Report

TrashTalk tient à préciser que ces récits ne sont que fiction. Cela ne devrait à priori pas se passer comme ça. Mais bon, on sait jamais.