Reste-t-il de la place pour Danny Granger chez les Pacers ?

Le 14 nov. 2013 à 18:33 par Nathan

Comme on vous le disait hier, Lance Stephenson semble avoir définitivement gagné sa place de titulaire chez les Pacers, aux dépens de Danny Granger. Ce dernier, s’il est le vétéran de cette équipe (à Indiana depuis 8 ans), s’il était le go-to-guy officiel des Pacers ; celui-là, donc, est totalement étranger au superbe parcours de ses coéquipiers en Playoffs l’année dernière, ainsi qu’au départ parfait d’Indiana cette saison. On peut donc légitimement penser qu’il ne reste plus beaucoup de place pour lui au sein de la troupe d’élite de Frank Vogel.

Mais ce n’est pas totalement vrai. Car si les Pacers constituent ce qui se fait sans doute de mieux dans la Ligue, il ne faut pas oublier que, contrairement à Miami ou San Antonio, cette équipe affiche un défaut général d’expérience. Expérience que Mr. Granger peut apporter à son retour :

“On est à 8-0, mais on pas gagné un Titre, affirme Coach Vogel sur ce que va pouvoir apporter Granger à son retour. C’est un long voyage. Et son expérience en Playoffs va avoir beaucoup d’importance. Il peut beaucoup apporter.”

Eh oui, n’oublions pas : les Playoffs, Danny le bon Danny en a connu trois (2006/2011/2012), pour 22 matchs joués et 15,6 et 5,5 rebonds de moyenne. Pas mal, mais les Playoffs, c’est pas pour tout de suite. Du côté du staff, on ne veut donc rien précipiter :

“Je suis réaliste : il revient d’une grosse opération au genou, et maintenant il doit faire avec une déchirure au mollet. Il ne faut pas forcer le tout, au risque que ça dure plus longtemps. Cela va être tout un processus pour que la douleur disparaisse. En même temps, on s’en sort bien en ce moment”.

Tu m’étonnes, attendre Granger tout en gagnant les huit premiers matchs, c’est facile. Surtout que Lance Stephenson le fait oublier d’une bien belle manière : ainsi, ce dernier va  sans doute garder sa place dans le starting five. Le rôle de Granger semble alors plus qu’indéterminé : on connaît son vrai niveau, mais on sait aussi qu’un retour de blessure, et la baisse du niveau de jeu qui s’en suit, peut être très, très long. Mais Vogel assure qu’il reste de la place pour Danny, compte tenu de ses qualités :

“Pour nous, il va constituer une nouvelle menace dans le périmètre [en plus des George, Hill, Watson, Stephenson, Copeland… Wow, ndlr]. On a besoin de sa lucidité de vétéran, on a besoin de sa capacité à faire de grosses actions. C’est un gagnant.”

Encore une fois, on ne doute pas des qualités intrinsèques du garçon, mais de son intégration dans un roster déjà gonflé à bloc. Surtout que Danny sera unrestricted free agent à la fin de la saison. C’est dire combien les prochains mois vont être déterminants pour la suite de sa carrière.

Source : Indy Star