C’était il y a 10 ans : humain, Peja Stojakovic perd enfin au Concours de trois-points !

Le 15 févr. 2014 à 17:39 par Bastien Fontanieu

Sniper fou des années 2000, Peja Stojakovic a rendu dingue les défenses de la Conférence Ouest lorsqu’il bombardait chez les Kings avec Mike Bibby et Chris Webber. Une référence dans l’art du tir, qui chutera pour la première fois en 2004, à Los Angeles.

En effet, le yougoslave est un All Star presque indiscutable à l’époque, ses Kings restent dominants et ce après avoir décidé de faire de leur ailier l’option numéro un en attaque. Un as du catch-and-shoot, le boss du coude aligné, une mécanique parfaite même si la finition fait grincer les puristes. Peja est au sommet de son art en 2004, il mène Sacramento en PlayOffs avec ses potes et reste double-tenant du titre sur le Concours de trois-points. Oui oui, double : prolongation à Philadelphie puis festival à Atlanta, Stoja arrive donc à Los Angeles avec la ferme intention de rejoindre un certain Larry Bird au panthéon des snipers suprêmes. La légende des Celtics a en effet remporté les trois premières éditions de l’évènement, et Peja en est à deux couronnes.

Lors du premier tour, qui représente la seule vidéo à disposition sur YouTube, Charles Barkley commet l’irréparable en affirmant que Stojakovic n’atteindra pas les Finales. Pire encore, Steve Kerr le soutient dans ses propos, alors que le jeune retraité a déjà remporté ce Concours et qu’il sait à quel point le yougo en a dans le coude. Il n’en faut pas plus pour l’ailier, qui est bien soutenu par Kenny Smith de la chaine TNT et qui commence à trashtalker tout le crew rassemblé contre son poulain. Froid en début de round, il finit tout simplement en feu et touche à peine l’arceau : 21 points sous l’ovation du public, si c’est Voshon Lenard qui partira avec le trophée en Finale, sorte de gros flingué du crâne à Denver façon Nate Robinson mais en plus grand, Peja est l’attraction de cette édition.

Le légendaire sniper chute enfin au Concours de trois-points, après avoir remporté deux couronnes et presque gratté une troisième. Larry Bird peut dormir tranquille, son record tient toujours en place…