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<h2 style="text-align: center;">Les Denver Nuggets selon TrashTalk</h2>
<p style="text-align: justify;">Non, les Denver Nuggets ne sont ni des beignets du dernier des dinosaures, ni des pépites d’or, mais bien une franchise NBA située dans le Colorado. Une équipe dont l’histoire remonte loin, tellement loin qu’elle a connu Alex encore jeune.</p>
<h3 style="text-align: center;">La préhistoire des Denver Nuggets</h3>
<p style="text-align: justify;">Avant même de rejoindre la NBA en 1976, avant même de débarquer en ABA &#8211; dont ils sont une des franchises d’origine &#8211; en 1967, une première version des Denver Nuggets a vu le jour pour évoluer en National basketball League en 1948-49. On n’en dira pas plus, car même si le blaze est le même que la franchise actuelle, et bien le lien en reste-là, et si cette équipe a bien disputé une saison en NBA également, elle a ensuite disparu du radar du basketball professionnel, survivant juste quelques temps de plus en Amateur Athletic Union.</p>
<h3 style="text-align: center;">Denver Larks, Denver Rockets, Denver Nuggets</h3>
<p style="text-align: justify;">En 1967 donc, lorsque l’ABA vient concurrencer la NBA, Denver est de la partie. La franchise est un des membres fondateurs de cette nouvelle ligue professionnelle de basket, sous le nom de Larks (les alouettes). Mais avant même son premier match, elle abandonne ce surnom pour devenir les Denver Rockets. Ainsi qu’une place forte de l’ABA, comme en atteste leur qualification systématique pour les Playoffs lors des neuf saisons d’existence de la ligue avec Larry Jones comme leader, un mec dont nous ignorions l’existence avant l’écriture de ce texte, mais aussi le passage de Spencer Haywood qui a sali l’ABA pendant une saison.</p>
<p style="text-align: justify;">De cette période, on peut retenir deux saisons avec le meilleur bilan, ainsi que des Finales, perdues face aux Nets de Julius Erving. Mais aussi un changement de nom. Alors qu’ils envisagent sérieusement de rejoindre la NBA &#8211; ce qu’il font lors de la fusion en 1976 &#8211; les Rockets de Denver se disent qu’avoir le même nom d’une franchise de la ligue concurrente peut être un frein. Ils deviennent donc les Nuggets en 1974.</p>
<h3 style="text-align: center;">Les Denver Nuggets choisissent la solution offensive</h3>
<p style="text-align: justify;">L’arrivée en NBA est plutôt concluante pour les Nuggets puisqu’ils remportent dès leur première saison le titre dans leur division, avec un voyage en Playoffs. Mais la présence de David Thompson et Dan Issel ne suffit pas à les mener plus loin qu’une finale de Conférence en 1978.</p>
<p style="text-align: justify;">Les eighties sont marquées par l’arrivée de Doug Moe en tant que coach et son style de jeu offensif. En s’appuyant sur Dan Issel &#8211; toujours présent &#8211; ainsi que Kiki Vandeweghe et Alex English, les Nuggets font feu de tout bois et sont l’une des meilleures attaques NBA : la barre des 100 points atteinte à chaque match de la saison 1981-82 ou encore le trio Issel-English-Vandeweghe avec plus de 20 points de moyenne chacun lors de cette même saison ainsi qu’en 1982-83 en sont de beaux exemples. petit problème, c’est soirée portes ouvertes à chaque rencontre de l’autre côté du terrain. Et même si les Nuggets sont compétitifs avec les Playoffs de 1982 à 1990, ces lacunes défensives sont trop importantes pour aller chercher un titre.</p>
<h3 style="text-align: center;">Dikembe Mutombo puis Carmelo Anthony : deux styles, deux ambiances à Denver</h3>
<p style="text-align: justify;">Pire, cela devient même un fardeau lorsqu’en 1991, l’attaque ne parvient plus à suivre le rythme. Les Nuggets encaissent cette saison-là 130,8 points par match, un record all-time de nullité. Sans surprise, les victoires ne s&#8217;enchaînent pas et Dan Issel est appelé à la rescousse pour prendre place sur le banc en tant que coach. Bien aidé par la Draft de Dikembe Mutombo en 1991, il solidifie la défense des Nuggets. Jusqu’à retrouver les Playoffs en 1994 en réussissant en prime l’exploit de sortir la tête de série à l’Ouest &#8211; les Seattle SuperSonics &#8211; trois manches à deux, alors qu’ils étaient menés deux matchs à zéro.</p>
<p style="text-align: justify;">Mais Dikembe Mutombo se barre librement aux Atlanta Hawks en 1996 et c’est une petite traversée du désert dans le Colorado malgré des belles prestations d&#8217;Antonio McDyess, jusqu&#8217;à l’arrivée d’un nouveau taulier grâce à la Draft NBA. En 2003, les Nuggets mettent la main sur Carmelo Anthony qui va faire comme ses glorieux aînés de la franchise : enfiler les paniers comme des perles. Mais comme à l’époque de Dan Issel ou Alex English, cela ne se traduit pas en trophée, malgré les coups de main de Kenyon Martin, Marcus Camby, Chauncey Billups ou encore Allen Iverson.</p>
<h3 style="text-align: center;">Nikola Jokic relance les Denver Nuggets</h3>
<p style="text-align: justify;">Les Nuggets ayant retenu la leçon avec Dikembe Mutombo, ils échangent Carmelo Anthony avant la fin de son contrat en récupérant les seuls joueurs potables des Knicks en contrepartie. De quoi éviter de sombrer dans la médiocrité, mais pas assez non plus pour filer à George Karl un effectif taillé pour le titre. Malgré un trophée d&#8217;entraîneur de l&#8217;année en 2013, il est remercié et le mode reconstruction est enclenché. Après quelques tâtonnements, c’est à Mike Malone que revient cette tâche délicate avec comme pierre angulaire du projet une nouvelle pépite (pépite, nuggets, vous l’avez ?) issue de la Draft. Mais si Carmelo Anthony ou Dikembe Mutombo avaient potentiellement des étiquettes de stars en étant choisis haut lors du premier tour, c’est Nikola Jokic, sélectionné en onzième position du second tour qui va surprendre son monde. Le Serbe monte en puissance au cours de ses premières saisons en NBA jusqu’à devenir le meilleur joueur de la ligue &#8211; c’est en tout cas ce que disent ses trophées de MVP de la saison régulière &#8211; et à faire des Denver Nuggets un prétendant au titre.</p>
<p style="text-align: justify;">Mais jusqu’à présent, Mike Malone et les siens n’ont pas encore réussi à franchir ce palier pour atteindre les Finales NBA. Malgré le niveau stratosphérique de Nikola Jokic, les pépins physiques de ses coéquipiers &#8211; Jamal Murray ou Michael Porter Jr en tête &#8211; ont été des handicaps trop lourds pour faire tomber les meilleures équipes de la Conférence Ouest en Playoffs. La fenêtre est encore ouverte pour ce groupe qui s’appuie également sur Aaron Gordon pour faire vibrer la Ball Arena et régner au minimum sur la Division Northwest &#8211; face aux Minnesota Timberwolves, au Thunder d’Oklahoma City, aux Portland Trail Blazers ou encore au Jazz d’Utah. Mais pour aller chercher le titre ?</p>


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