Le Heat triomphe des Cavaliers au bout du money time, Jarrett Allen (25 points et 20 rebonds) avait tout tenté

Le 21 mars 2024 à 05:08 par Julien Vion

Terry Rozier Heat 21 mars 2024
Source image : NBA League Pass

Dans une bataille d’équipes à la lutte pour les Playoffs mais embêtées par les blessures, le suspens n’a jamais cessé. Longtemps menés au score, les Cavaliers d’un immense Jarrett Allen ont cru faire un beau come-back face au Heat, mais c’était sans compter l’existence de Terry Rozier. 

Les stats maison du teaser d’une série de Playoffs 2024 c’est juste ici 

Dans l’Ohio mercredi soir, il n’y avait ni Donovan Mitchell, ni Evan Mobley, ni Bam Adebayo, ni Tyler Herro, ni Kevin Love, pour ne citer qu’eux. Des absents à la pelle, mais un beau match de basket néanmoins. Point stat amusante : Erik Spoelstra a aligné son 32è cinq majeur différent de la saison – record de franchise – c’est dire la tête de l’infirmerie en Floride. Mais les Cavs ne doivent pas être bien loin.

D’entrée, la bande de Jimmy Butler dicte le tempo. Alors que Cleveland peine à trouver du rythme offensivement, le franchise player floridien commence sur les chapeaux de roue. 20 points dans le premier acte à 7/11, on est déjà au mois de mai. Même Patty Mills rentre du 3-points, on est pourtant en 2024. Tristan Thompson est sur le terrain lui aussi, ça alors.

Le scénario du match va être sensiblement le même du début à la fin : un Heat qui compte jusqu’à une dizaine de points d’avance, avant un run des Cavs pour recoller. Et bis repetita pendant 40 bonnes minutes. L’entrée intéressante de Marcus Morris et la paire Garland – Allen permettent à l’équipe à domicile de rester dans le coup, -4 à la pause.

Malgré le retard constant, l’homme de la soirée porte une belle coupe afro et mesure 2 mètres 11 : bonsoir Jarrett Allen. Au début du 3è quart, il compte déjà 14 rebonds dans une raquette du Heat trop pauvre sans Bam Adebayo, no offense à Thomas Bryant. Même si son nom est composé de deux patronymes de Hall of Famers, ce n’est pas lui manquer de respect de lui dire qu’il ne joue pas dans les mêmes sphères que ses homonymes, ni même que le pivot des Cavs

Jarrett Allen vs. Miami 🤩

25 PTS
20 REB
3 AST
10/13 FG (76.9%)
5/6 FT

— Heat 107, Cavaliers 104

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— Ball Time (@BallTimee) March 21, 2024

Dès que Cleveland semble à bout de souffle et repasse à 10 points de son adversaire, Jarrett les maintient en haleine à coup de claquettes bien senties. Les Cavaliers reviennent inlassablement au score, malgré le gros, très gros match des deux côtés du terrain de Jimmy Butler. HIMmy pose tranquillement 30 points, 4 rebonds, 5 passes et 4 interceptions – profitant d’un nombre de pertes de balles adverses très élevé, les tirs en suspension rentrent comme dans du beurre, +8 Heat avant l’ultime période.

Mais sous l’impulsion des tirs de Sam Merrill et de George Niang, l’écart fond et le money time est on ne peut plus serré. Ambiance irrespirable sur le banc du Heat quand Niang donne le lead aux siens à quatre minutes du terme.

Et puis… Terry Rozier sort de sa boite. À l’image de Miami, Rozier plie mais ne rompt pas. L’arrière fraîchement débarqué à la deadline sort un 3+1 de NULLE PART pour relancer son équipe. Scary Terry.

Terry Rozier 4-point play to tie the game with less than two minutes left!

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Allen répond avec un gros dunk pour valider un match en 25 points – 20 rebonds (son cinquième en carrière), mais le numéro 2 du Heat récupère la balle à 20 secondes du terme… et remet ça. Un nouveau shoot du futur. Very Scary Terry. 24 points à 5/6 du parking, ça c’est un match de tueur. 

ROZIER STEP-BACK TRIPLE FOR THE LEAD.

Miami leads 105-102 with 14.5 seconds left…

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Au bilan comptable, le Heat se donne un peu d’air après la défaite face au Sixers – adversaires directs pour le play-in – il y a quelques jours, des Sixers pour leur part à court de jus contre les Suns cette nuit. Sans trois de leurs cadres, mission accomplie en déplacement.

Pour Cleveland au contraire, c’est une belle occasion manquée de revenir sur Milwaukee qui s’est incliné à Boston. J. B. Bickerstaff peut se consoler avec les gros matchs de LeVert (16 points, 12 passes) et Garland (20 points, 9 passes) en plus de son pivot à l’afro, mais la victoire était à portée de main de ses joueurs.

Il n’aura manqué qu’un gène un peu plus clutch, mais l’énorme défense de Miami dans les dernières minutes laisse aussi présager de belles choses pour la postseason. On a hâte, parce que le mois de mars là, pfiou, c’est long.