Les Bulls résistent aux Cavs : 35 points pour DeMar DeRozan, 26 rebonds pour Andre Drummond, quelle belle année 2017

Le 29 févr. 2024 à 05:37 par Giovanni Marriette

Andre Drummond 29 février 2024
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Le mood des Cavs était bon, après une victoire originale la veille face aux Mavericks. Face à des Bulls privés d’Alex Caruso et d’ambition, le back-to-back avait donc ce belles chances d’être validé. Mais ça, c’était sans compter la fameuse, l’inébranlable, l’intouchable… glorieuse incertitude du sport.

Les stats maison du thriller de la nuit c’est par ici !

On a tout d’abord cru à une soirée qui ne s’éterniserait pas du côté du United Center. Max Strus scorait du parking 16 secondes après son tir de la veille, en gros, les intérieurs de Cleveland – Evan Mobley en tête – dominaient ceux des Bulls, bref rien de bien étonnant, et encore moins de suspense quand on sait la différence de niveau intrinsèque entre le banc des Cavs et celui des Bulls.

Mais ce soir rien n’allait se passer comme “prévu”, c’était écrit.

Les héros du soir ? Commençons par la belle histoire, celle d’Onuralp Bitim. Non, les lettres ne sont pas écrites dans le désordre. Rookie non-drafté de 24 ans, l’arrière turc et ancien crack de Bursaspor n’avait joué jusque-là que deux matchs avec les Bulls, plutôt utilisé en G League. 3 minutes à Denver en novembre, 3 autres contre les Celtics en février, pour un total de 0 point. Cette semaine les Bulls ont tenté le coup et ont offert à Bitim un contrat de trois ans, pourquoi pas. Pourquoi pas, car cette nuit face aux Cavs, Onuralp leur a donné  – un début de  – raison. 28 minutes en sortie de banc pour 10 points et 6 rebonds, à 3/4 au tir dont 2/2 du parking, 2/2 aux lancers, et du gros hustle en toute fin de match pour valider la win des locaux.

Un beau roman, une belle histoire, une romance d’aujourd’hui.

A ses côtés DeMar DeRozan a été maladroit mais a fait toute la fin de match tel un patron, Andre Drummond a été comme très souvent cette saison un homme providentiel pour son équipe, et on est partagé entre être heureux pour lui et désolé pour son équipe mais c’est un autre débat.

Cette nuit Billy Donovan a tiré sur ses cadres (50 minutes pour Coby White, 49 pour DeRozan et 48 pour Dosunmu) mais tout ça valait bien le coup, et le 74-39 au rebond est la preuve ultime de la différence d’envie entre les deux adversaires du soir. Pour Cleveland le back-to-back fut usant, Caris LeVert a été grand en sortie de banc mais pour le reste les titulaires n’ont fait que ce qu’ils savent faire, sans dépasser des limites peut-être déjà atteintes la veille. Bravo les Bulls, repos messieurs.