Cinq franchises seulement n’ont jamais joué les Finales NBA : vous les avez ?

Le 25 mai 2023 à 15:42 par Giovanni Marriette

Jean-Claude Dusse 25 mai 2023
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Les Nuggets de Denver disputeront à partir de jeudi prochain leurs première Finales NBA (ils avaient déjà participé aux Finales… ABA, en 1976). Avec cette première participation il ne reste désormais plus que cinq franchises à ne jamais avoir connu l’ivresse des Finales. Vous les avez ?

Cinq. Cinq franchises de losers, cinq franchises qui n’ont pas eu de bol, cinq franchises qui n’ont jamais su saisir le vent au bon moment. Les raisons sont multiples, chaque équipe à les siennes pour expliquer ce vide sur le CV, mais après les Raptors en 2019 c’est donc un nouveau marché qui quitte la famille des nullos.

Ces cinq franchises ? Les voici

Les Wolves tout d’abord, comment ne pas commencer par cette bonne vieille organisation qui peine à exister plus de deux saisons par quart de siècle. 33 saisons NBA, 10 éliminations au premier tour et une Finale de Conf en 2004, grâce à un Kevin Garnett qui cumule alors plus de talent que l’addition du talent de 95% des joueurs de l’histoire de la franchise. Du talent mais beaucoup de dramas, des années d’errance mais un avenir pourquoi pas brillant grâce à Anthony Edwards, mais en 2023, si l’on devait classer les franchises dans l’histoire de la NBA, hum, on vous laisse finir la phrase.

Au rayon lose les Hornets sont à quelques encablures, sauvés par une hype toute relative dans les années 90 grâce à leurs… couleurs. S’en sortent bien quand même hein. 34 saisons en NBA, six qualifs pour le premier tour et quatre demi-finales de Conf (1193, 1998, 2001 et 2002), wow, très impressionnant. Quelques vrais joueurs évidemment (Larry Johnson, Alonzo Mourning, Kemba Walker…) mais globalement toujours un train de retard sur la moyenne et quelque chose nous dit que ça ne changera pas en 2024.

Les Pelicans ? Un nom à squatter le Parc des Oiseaux à Villars-les-Dombes, pas le championnat nord-américain de basket. Plus sérieusement, La Nouvelle Orleans possède la franchise la plus jeune de la Ligue (21 ans d’existence, onze avec les Hornets comme appellation et dix en tant que Pelicans) donc son (absence de) palmarès est finalement assez logique. Six premiers tours, deux demi-finales de Conf, Chris Paul jadis et Anthony Davis hier, voilà ce qu’il faut retenir de ces deux décennies en Louisiane, heurtées rappelons-le par l’ouragan Katrina qui obligea la franchise à se délocaliser deux années à Oklahoma City.

On sort un peu du tunnel ensuite, puisque l’on enchaine avec les Grizzlies, qui ont pour eux la particularité d’avoir un palmarès vide mais une cote d’amour assez élevée depuis un bail. La période du Grit and Grind a été témoin de plusieurs épopées solides de la part des Zach Randolph, Marc Gasol, Mike Conley et autres Tony Allen, la génération actuelle fait saliver pas mal de monde même si actuellement Ja Morant fait malheureusement la Une des journaux sans avoir besoin de dunker. Globalement ? 28 ans de bonne tenue malgré le vide des années Vancouver et un trou d’air entre 2007 et 2010. Neuf premiers tours, trois demis de conf et une Finale de Conf en 2013, vraie équipe qui fait bouger l’Ouest mais une armoire qui reste vide.

Last but not the least, la franchise que l’on nomme parfois la reine des losers : les Los Angeles Clippers. 38 ans de Clippers à Los Angeles, 53 ans au total entre Buffalo, San Diego et LA, mais toujours pas de trace d’une foutue Finale NBA. 8 premiers tours, 8 demi-finales de conf, 1 finale de conf, ça fait quand même très peu. Le squad des années 2010 mené par Chris Paul et Blake Griffin notamment n’a jamais été bien loin d’accéder au sommet, mais au final il aura manqué quelque chose, toujours, à chaque fois. La venue de quelques stars ces dernières années avait fait gonfler la hype locale mais au final on reste sur une franchise dont le meilleur scoreur all-time a marqué 12 ooo points et se nomment Randy Smith.

Les Grizzlies, les Clippers, les Wolves, et le mic-mac Hornets/Bobcats/Pelicans entre Charlotte et New Orleans, voilà pour les cinq localisations où le mot Finales NBA est inconnu au bataillon. Avant que ça change ? On reste de simples Hexperts mais disons que de l’eau coulera peut-être sous les ponts d’ici-là.