J.R. Smith revient sur ses années partagées avec LeBron James : « C’était à la fois un cadeau et une malédiction »

Le 09 mars 2023 à 17:02 par Louis Chokre

J.R. Smith 9 octobre 2020

J.R. Smith a évoqué la pression de jouer aux cotés de LeBron James. À sa manière bien sûr, c’est-à-dire toujours un peu exagérée. Mais avec une bonne part de vérité sur laquelle l’ancien arrière des Lakers insiste : la pression médiatique.

Chez Trashtalk, on a une tradition : quand l’immense Gérard parle, bouteille d’alcool à sa main ou pas, on se tait et on écoute. Surtout quand c’est pertinent. Avant-hier, J.R. Smith était l’invité du talk show de Bomani Jones. Aujourd’hui à la retraite – pour notre plus grand malheur – l’arrière était durant ses années à Cleveland un solide lieutenant de la caste de LeBron, notamment durant le titre de 2016 sous le maillot des Cavaliers. Il a ainsi profité de son expérience passée en compagnie du cyborg pour exprimer la pression ressentie en qualité de coéquipier.

« Honnêtement, jouer avec LeBron est à la fois un cadeau et une malédiction. J’adore LeBron jusqu’à la mort et j’adorais jouer dans son équipe parce que je suis bien meilleur sous la pression. Mais je sais que beaucoup n’aiment pas […]

Et je pense que pour beaucoup de gars, c’est vraiment dur – surtout à ce jour avec les réseaux sociaux […] Quand tu joues dans son équipe, même s’ils sont douzièmes ou treizièmes, c’est quand même l’équipe la plus médiatisée. » – J.R. Smith

“He missed a free throw too. Don’t just look at me because I missed a open shot. We all missin’ out here!”

J.R. Smith (@TheRealJRSmith) on the pressure of playing with LeBron James. pic.twitter.com/lhBj896YqA

— Game Theory with Bomani Jones (@GameTheoryHBO) March 7, 2023

Il est vrai que la pression des médias doit nécessairement accompagner celle de jouer aux côtés de l’un des meilleurs joueurs de l’histoire. Il suffit de brancher la télé outre-Atlantique pour comprendre à quel point LeBron, en tant que sujet médiatique, monopolise une grande partie du temps d’antenne (Skip Bayless le sait bien). Mais J.R. Smith n’hésite pas non plus à exposer la décentralisation des responsabilités une fois LeBron au tapis. Souvent pour les coéquipiers du King, plus rarement pour lui. 

« Ça sera toujours de la faute de son supporting cast […] Si tu n’es pas fait pour ça, ça va te manger tout cru. »

Peut être un chouïa osé, venant du type qui a complètement oublié le score à quatre secondes de la fin du premier match des Finales NBA 2018. D’autant plus que LeBron tournait à 51 points et 8 rebonds sur cette rencontre. Mais, J.R. Smith dit quand même beaucoup de vrai. Longtemps en dehors du Top 10 de l’Ouest, les Lakers étaient la 4e équipe la plus populaire et la plus visionnée aux États-Unis en décembre. Difficile de grandir pour les jeunes pousses devant autant de lumière.