Les notes de Hornets – Magic : LaMelo Ball a tout tenté, mais l’objectif Victor Wembanyama est trop important à Charlotte

Le 05 févr. 2023 à 23:01 par Clément Hénot

LaMelo Ball
Source image : Bein Sports

Une saison NBA ce sont des matchs, des mecs qui les regardent et qui en parlent, mais aussi des mecs qui les regardent et qui les notent. Vengeance probable après une jeunesse passée à collectionner les zéros, et occasion rêvée en tout cas de lâcher de la punchline au kilo. Cette saison encore la Team Notes vous ravira donc de son imagination sans faille, en essayant tout de même de parler un tout petit peu de basket. Chiche ?

Un match à 19 heures entre Hornets et Heat, pile à l’heure du repas. On était à deux doigts de faire la grève de la faim, mais on n’aurait pas vu les signes de gang de Terry Rozier ni la remontada instiguée par P.J. Washington qui a dû donner des sueurs froides aux fans du PSG.

# Charlotte Hornets

Mason Plumlee (4,5) : il est long comme une perche, shoote comme un lanceur de poids et court comme Yohan Diniz. Mason Plumlee s’est cru dans Astérix aux Jeux Olympiques, en plus de s’être gouré de sport.

P.J. Washington (5,5) : il repart avec la défaite et en ayant fait un match quelconque, mais au moins, désormais on parle autant de PJ Washington pour ses performances que pour devoir une pension alimentaire exorbitante à son ex-femme. Vous n’étiez pas au courant de cette dernière phrase ? C’est normal, ça s’appelle la mémoire sélective.

Gordon Hayward (3) : la dernière fois qu’on l’a noté, il avait sorti un parfait 7/7 aux tirs.  Ce soir, il envoie un infâme 2/9 aux tirs. Les Monstars lui ont volé son talent pour ce match. Moins de gel dans les cheveux et plus de ballons dans l’arceau s’il te plait Gordon.

Terry Rozier (7) : l’un des seuls à avoir tenu son rang côté Hornets. Des gros shoots, des passes décisives et de la défense quand même. On peut également s’estimer heureux qu’il n’ait pas défenestré Mason Plumlee après sa passe en direction du royaume des ombres.

The hornets players gotta be tired of Mason Plumlee thinking he’s Magic Johnson! Terry Rozier’s reaction says a lot! pic.twitter.com/H9RCMWLqId

— Sports Politics & World News (@ShutUp_Tweet1) February 5, 2023

LaMelo Ball (7,5) : comme souvent cette saison, LaMelo a tout tenté, mais comme souvent cette saison, l’appel de Victor Wembanyama a été le plus fort. A été élu homme du match malgré la défaite de son équipe, c’est Poulidor qui doit être fier.

Jalen McDaniels (6) : peu de réussite aux tirs. Plutôt Jack Daniels que Jalen McDaniels pour ce soir. Sachez également que ce n’est pas la dernière fois que vous entendrez cette vanne.

Mark Williams (6) : aucun tir raté, et un bel apport sur le terrain. Un match aux petits oignons. On n’a pas grand chose d’autre à vous dire, donc on vous laisse avec cette recette de boeuf aux oignons.

Dennis Smith Jr. (6,5) : le meilleur remplaçant parmi les Frelons. Et en général, quand ton meilleur remplaçant s’appelle Dennis Smith Jr., ça en dit long sur la qualité du banc de l’équipe..

JT Thor (4) : on répète que le meilleur Marvel de l’histoire, c’est Iron Man.

# Orlando Magic

Wendell Carter Jr. (6,5) : WCJ a sorti un pur match de 38 tonnes aujourd’hui. A Charlotte, la logique des pivots qui fument les Hornets a été respectée. Wendell Carter Jr. a donc été le camion de C’est pas Sorcier sur ce match. Bah alors Jamy ?

Paolo Banchero (6) : Paul Banquier a complètement dévissé au tir sur ce match, mais même avec une adresse difforme en mode Pablo Picasso, il a su avoir un impact déjà digne d’un “franchise-player”. De l’argent au coffre comme dirait Jacques Monclar.

Franz Wagner (4) : plus en dedans, Franzy n’a même pas été le meilleur joueur du Magic d’Orlando ayant Wagner pour nom de famille ce soir. L’Allemand a tangué aux tirs, on l’a connu plus adroit sur Battlefield.

Gary Harris (5,5) : deux paniers à 3-points et de la défense, tout ce qu’on demande à Gary AKA l’escargot de Bob l’Eponge.

Markelle Fultz (6,5) : il n’aura probablement jamais l’impact de numéro 1 de Draft qu’il aurait dû avoir, mais il a tenu le navire avec un inébranlable sérieux. Il a porté ses coéquipiers sur son épaule, celle qui fonctionne encore et ne l’empêche pas de tirer de loin.

Jonathan Isaac (5,5) : que c’est bon de revoir Dhalsim dans ses œuvres après environ 15 saisons blanches consécutives. Le ministre de la défense de Floride revient progressivement. Avec des horaires… de ministre pour l’instant, mais c’est que du bonheur.

Moritz Wagner (6) : “Bah alors Moritz, alors comme ça on raconte pas tout aux collègues ? C’est qu’il y a du niveau dans cette famille dis-donc.” tels auraient été les mots de Mohamed Henni s’il avait regardé le match. Sans prendre trop de tirs, Moe a été efficace dans la raquette. “Solide comme un roc” comme aurait dit Naadiya.

Cole Anthony (6) : pas de Timberland ce soir au programme mais toujours de belles envolées pour envoyer quelques tirs. Cole Anthony régale, pour lui et ses coéquipiers.

Caleb Houstan (5,5) : merci pour les quelques tirs lointains, mais deux choses : 1. pourquoi il y a une faute d’orthographe sur la ville “Houston” ? Et 2. pourquoi il joue à Orlando et pas à Houston justement ?

Bol Bol (5,5) : à l’instar de son patronyme, Bol Bol ne s’est pas emmerdé, quelques paniers bien sentis et une présence de tous les instants dans la raquette grâce à ses bras interminables. Poké Bol.

Score final : 119 à 113 pour le Magic dans un match sans aucun éclat pour reprendre sa marche en avant. Dans ce duel pour Victor Wembanyama ou Scoot Henderson, ce sont finalement les Hornets qui réalisent la meilleure opération.