Dwane Casey est un fan absolu de Bojan Bogdanovic : offensivement, il est du niveau de Nowitzki, DeRozan ou Garnett

Le 22 déc. 2022 à 06:08 par Giovanni Marriette

Alcool 27 juin 2021
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Que serait la NBA sans ses petites déclarations, celles qui rythment une saison au moins autant que les triples-doubles ou les buzzer beaters. La dernière en date et qui nous a plutôt interpellé ? Celle du coach des Pistons Dwane Casey, qui a décidément du mal à être pris au sérieux dans le Michigan.

Dwane Casey est une référence en NBA, qu’on le veuille ou non. Un coach étoilé, un coach renommé car élu en 2018 Coach Of the Year avec les Raptors… avant de déménager vers Detroit et de voir – de loin – les Dinos devenir champions NBA un an plus tard, sans lui. Après avoir fait de la franchise de Toronto le paillasson préféré de LeBron James un solide contender à l’Est, on attendait de Dwane qu’il transforme les Pistons, qu’il les accompagne vers un destin de franchise qui comptera à l’avenir, forte de tout un tas de jeunes pousses toutes mignonnes. Depuis quatre ans la vérité est toute autre, Detroit patauge, et Dwane, lui, préfère donc crier son amour à des chauves de 34 ans.

Dwane Casey had some high praise for Bojan Bogdanovic 😅 pic.twitter.com/DOlBmeBbws

— Action Network (@ActionNetworkHQ) December 22, 2022


La redescente est rude, et si l’on attendait de Dwane qu’il fasse des Pistons une équipe excitante, dans un premier temps, on se rend compte un peu tard que ce bon Casey serait en fait plus attiré par… les vieux. Rien contre le sniper croate hein, on ne devient pas meilleur marqueur des JO (en 2016) sans talent et on ne tourne pas à 20 points de moyenne en NBA innocemment, mais disons que la comparaison osée par son coach est… osée, justement, puisqu’il met ici sur le même radeau Bojan Bogdanovic et deux MVP, dont l’un (Dirk) est unanimement considéré comme l’un des meilleurs attaquants de toute l’histoire du basket.

Est-ce qu’une telle punchline décla mérite qu’on s’y attarde plus que ça ? Oh que non. Est-ce que l’on va donc par conséquent s’en tenir à ces quelques lignes et conclure cet article sans vraiment le conclure ? Oui, oui et oui.