La saison de G League débute ce soir : pour le cours de rattrapage sur l’antichambre de la NBA, c’est par ici !

Le 04 nov. 2022 à 18:17 par Nicolas Vrignaud

NBA G League logo
Source image : NBA PR

Près de trois semaines après la reprise de la NBA, c’est à la G League de lancer sa saison ce soir. L’antichambre de la Grande Ligue nous régalera une nouvelle fois avec des joueurs au blaz’ trop rigolo et des actions parfois… étonnantes. Mais attendez, c’est quoi en fait, la G League ? 

Grande famille de spécialistes de la balle orange, les Sébastiano ont une nouvelle fois généreusement accepté de répondre à nos questions pour cet article. Accueillons donc avec beaucoup de bienveillance Sébastiano Gi-Ligo, expert mondial de ce championnat si particulier qu’est la G League. 

TrashTalk : Bonjour et merci d’avoir accepté de répondre à nous questions sur la G League.

Sébastiano Gi-Ligo : Bonjour. Vous savez, j’ai complètement fondu pour ce championnat depuis un déplacement dans la salle des Fort-Wayne Mad Ants où les maïs grillés étaient succulents.

TT : Commençons tout de suite. Qu’est-ce que la G League, précisément ?

SG : La G League, c’est la ligue de développement de la NBA. Pour parler un peu histoire, ce championnat a été créé en 2001 par la NBA elle-même. D’abord nommée NBDL (National Basketball Development League), NBA D-League puis enfin NBA G League – à la faveur d’un sponsoring avec une grande marque de boissons – le championnat est aujourd’hui une véritable antichambre de la NBA. L’objectif ? Favoriser le développement de joueurs, de coachs et d’arbitres en vue d’une potentielle intégration dans la Grande Ligue. L’un des points très intéressants de cette compétition est qu’elle représente également une sorte de laboratoire grandeur nature. Plusieurs fois, la NBA a testé de nouvelles règles en G League avant de les instaurer dans son championnat. Depuis 2020, la G League compte également une équipe de jeunes prospects visant à se présenter à la Draft, le G League Ignite. La NBA utilise également le championnat pour se développer à l’international. Les City Capitals de Mexico ont ainsi rejoint la compétition en 2021.

TT : Mais alors, c’est un peu une sorte de deuxième division ?

SG : Et non, détrompez-vous. La G League est aussi une compétition fermée et compte cette saison 30 équipes dont 28 affiliées à des franchises NBA, le tout organisé en deux conférences. Cela représente beaucoup d’avantages, comme par exemple celui de pouvoir envoyer un joueur d’effectif NBA durant quelques matchs en G League pour lui faire gagner en confiance. Cela peut aussi permettre à un joueur de retour de blessure de reprendre ses marques à un niveau d’intensité moindre que celui de la Grande Ligue. Dans le même ordre d’idée, beaucoup de joueurs non-draftés zieutent avec beaucoup d’intérêt ce championnat, car il est directement relié à sa grande sœur. Qui sait, peut-être qu’un bon passage peut donner une opportunité de signer un jour un contrat avec une équipe NBA ? Cela s’appelle un call up, et plusieurs joueurs ont même réussi à prolonger leur histoire en NBA par la suite. Aaron Brooks a même été nommé MIP en 2009-10 tout en arrivant de D-League !

There are NBA veterans are all over the G this season! Catch these guys in action starting tomorrow night. 🍿 #AWholeDifferentLeague

Denzel Valentine ➡️ Maine
Jahlil Okafor ➡️ Mexico City
Norris Cole ➡️ Grand Rapids
Willie Cauley-Stein ➡️ RGV pic.twitter.com/DYvmpw9IPj

— NBA G League (@nbagleague) November 3, 2022


TT : Une saison de G League, ça s’organise comment ?

SG : Une saison classique commence un peu après la saison NBA. Comme sa sista, elle est organisée en championnat avec des Playoffs, sans oublier la Draft et le All-Star Game. À la fin de chaque saison, des trophées individuels sont aussi décernés car c’est quand même la classe d’avoir le titre de MVP de G League sur la cheminée, hein Trevelin Queen ? Comme l’année passée, l’exercice 2022-23 commencera par la Showcase Cup, un tournoi de lancement qui réunit toutes les équipes autour de quatre groupes régionaux – Nord, Sud, Est, Ouest – et de douze matchs par franchise. À la suite de cela ? Un joli final à Noël nommé le NBA G-League Winter Showcase, avec les meilleures équipes de chaque groupe. Une fois tout cela terminé, on efface l’ardoise et on se lance dans la véritable saison. Si en 2021-22, les City Capitals et le G-League Ignite n’avaient pas participé à la saison régulière, tout le monde sera invité à la teuf cette année. 32 matchs par équipe, et les six meilleures de chaque conférence participeront aux Playoffs. Le feu d’artifice final est prévu pour le mois d’avril, avec un nouveau champion pour succéder aux Rio Grande Valley Vipers ?

TT : La question la plus importante. Vous aimez le camembert pané ?

SG : C’est oui.

TT : Merci pour votre temps, Sébastiano.

SG : Merci à vous, et la bise aux frangins.

They’re BACK! 💥

Some familiar faces have returned to the G to handle unfinished business. Catch them in action starting tomorrow night. #AWholeDifferentLeague

Chris Chiozza ➡️ Long Island
Luka Samanic ➡️ Maine
Kostas Antetokounmpo ➡️ Windy City
Mac McClung ➡️ Delaware pic.twitter.com/l1e7OUsEeq

— NBA G League (@nbagleague) November 3, 2022

Avoir une panoplie de spécialistes pour nous éclairer sur le fonctionnement des grandes compétitions de basket outre-atlantique, c’est quand même un sacré luxe. En attendant, la G-League commence ce soir, et vous êtes désormais parés pour briller à l’heure de l’apéro si jamais l’on vous demande ce que c’est. 

Source : NBA