Le joueur qui va faire cliquer sur les Indiana Pacers 2022-23 : Bennedict Mathurin, un rookie qui n’a pas froid aux yeux

Le 21 sept. 2022 à 16:57 par Maxime Chauveau

Si un paquet de joueurs dans l’Indiana risquent de nous donner envie de cliquer cette saison, on avait envie de faire un focus sur celui qui pourrait rentrer très vite dans notre cœur et nous pousser à mater du Pacer à partir d’octobre. Mesdames et messieurs, voici votre dose quotidienne de Bennedict Mathurin.

Beaucoup de gens disent que LeBron est fort, mais il va devoir me prouver qu’il est meilleur que moi.” Allez hop, merci Bennedict, tu t’introduis aussi bien voire mieux que nous n’aurions pu le faire. Tout juste sélectionné en sixième position de la dernière Draft par les Pacers, le rookie n’a visiblement pas froid aux yeux. Arrière athlétique, spectaculaire et visiblement sûr de lui, le bonhomme a tout du joueur pour lequel on serait bien tenté de se poser devant un Pacers – Magic bien dégueulasse, d’autant plus que le Canadien a déjà montré de belles choses en Summer League.

Chaque année, c’est un peu la même rengaine. Un joueur, un transfert ou une équipe est juste trop excitant et rend l’attente du début de saison encore plus compliquée. Pour une fois chez les Pacers, la liste des joueurs qu’on a hâte de voir ou de revoir enfiler les sneakers est plutôt longue. Chris Duarte, Tyrese Haliburton ou encore Aaron Nesmith, ce ne sont pas les candidats qui manquent dans l’Indiana. Mais pour cette année, concentrons-nous sur un petit nouveau qui n’a pour l’instant jamais posé un pied en NBA. Eh oui, le bonhomme à suivre côté Pacers vient tout juste de débarquer, et il s’appelle Bennedict Mathurin. Choisi en sixième position lors de la dernière Draft, ce garçon sort tout droit d’une grosse saison chez les Wildcats de l’Arizona. Avec 17,7 pions de moyenne et un titre de MVP de sa Conférence dans la popoche arrière, Ben’ a visiblement tout du rookie déjà NBA-ready. Physiquement, notre gus culmine à environ 2m01 et pèse 95kg de muscles. Arrière de formation, le néo-Pacer peut tout aussi bien évoluer à l’aile, et c’est d’ailleurs probablement ici que Rick Carlisle devrait le faire jouer. À moins  de bouger Chris Duarte, Tyrese Haliburton ou un Buddy Hield qui est encore là pour le moment, mais on y croit quand même moyen.

BENNEDICT MATHURIN OMG 😱😱😱

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— NCAA March Madness (@MarchMadnessMBB) March 21, 2022

Bon, alors tout ça, c’est bien beau, mais l’ami Mathurin, qu’est ce qu’il donne sur un terrain ? Capable de shooter correctement de loin (37% la saison dernière), Bennedict est également sponsorisé par Duracell, de quoi lui offrir régulièrement une place de choix dans le top 10. Joueur ultra-spectaculaire et athlétique, monsieur est quand même assez coutumier des posters monumentaux, capable d’électriser la salle autant que nous sur notre canapé. Quand il part en drive, Bennedict Mathurin devient Bennedict Mathutrain et il faut bien du courage pour l’arrêter. Alors évidemment, tout n’est pas parfait et BM est encore un diamant brut qui doit être poli. On est incapable d’expliquer pourquoi, mais le mec est par exemple une quiche – toutes proportions gardées – à mi-distance, même malgré ses capacités flagrantes à sanctionner de loin. Défensivement aussi, il y a encore du boulot. En dépit de son physique avantageux (2m10 d’envergure) dans l’exercice du un-contre-un, le Canadien manque encore de concentration, notamment lors des phases loin du ballon. Enfin et ce n’est pas à proprement parler un défaut, mais davantage une caractéristique, Mathurin a du mal à créer, que ce soit pour lui et pour les autres. En fait, ce garçon est plus un arrière scoreur que gestionnaire, et ne devrait par conséquent pas être trop missionné au moment de porter la gonfle. 

Nouveau Canadien parmi la tripotée déjà présente en NBA, Bennedict Mathurin rejoint Jamal Murray, Luguentz Dort ou encore Shai Gilgeous-Alexander pour ne citer qu’eux. Objectif de notre garçon, réussir à se faire une place durable en NBA, un peu à l’image de ses compatriotes. Si le spot dans la Grande Ligue est encore loin d’être assuré, la place quotidienne dans le top 10 l’est davantage. Voir Bennedict grimper sur LeBron et compagnie ici, c’est un grand oui.