Goran Dragic pressenti sur le départ avant la trade deadline : ça ne l’aura jamais fait à Toronto, voilà des choses qui arrivent

Le 31 janv. 2022 à 13:46 par Loic Duthoit

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Dès son arrivée dans le grand Nord, Goran Dragic avait annoncé la couleur en expliquant que Toronto n’était pas la destination de ses rêves. Au Canada, l’histoire d’amour ne prend pas. Au vue de sa situation contractuelle, tout laisse à penser qu’il est sur le départ et qu’un avion l’attend avant la trade deadline du 10 février. Ne reste plus qu’à trouver la destination de l’avion ainsi qu’une bonne contrepartie.

Goran Dragic n’a joué que 5 matchs avec les Raptors cette saison, dont un dernier en date il y a bientôt 3 mois. Ecarté du groupe pour « problèmes familiaux », il est très probable que l’on ne revoit jamais le dragon sous les couleurs de Toronto. En arrivant au Canada, le joueur avait d’abord annoncé qu’il n’était pas satisfait de sa nouvelle équipe et qu’il avait de plus grandes ambitions. Dans la foulée, il s’est excusé en nuançant ses propos et en rappelant qu’il est un professionnel et qu’il prendrait à coeur son rôle de mentor. Il caresse le Dino dans le sens du poil en annonçant qu’il veut faire « tout ce qu’il faut pour faire partie de l’équipe et aider les jeunes joueurs à grandir ». Le garçon est donc un gentil qui n’est pas du genre à mettre le bourbier dans une franchise pour forcer son départ, mais il n’en reste pas moins que la situation paraît désormais bloquée. Le meneur est dans sa dernière année de contrat et doit toucher 19 millions d’euros cette saison. Ça fait un peu cher pour un bonhomme qui ne joue pas, et les Canadiens aimeraient certainement récupérer quelques assets en s’en débarrassant. De son côté, le Slovène de 35 ans aimerait terminer la saison dans une franchise ambitieuse qui lui donnerait du temps de jeu. Un trade avant le 10 février semble donc arranger tout le monde, mais avec son année de contrat à presque 20 millions de dollars, toutes les équipes NBA ne peuvent pas le récupérer.

Goran Dragic the next time he’s in Toronto https://t.co/i9xZs1cqf7 pic.twitter.com/yTZw6oSFtM

— Libaan Osman (@libaanstar1) January 29, 2022

On connaît les qualités du dragon. Le meneur s’est fait les dents à Phoenix aux côtés de Steve Nash, qui l’a aidé à devenir un excellent gestionnaire capable de scorer avec une papatte gauche très adroite (lol). Il joue juste, apporte de l’expérience dans un roster et sait gérer un money time. Lors des Playoffs 2020, le Slovène a joué un rôle primordial dans le run de Miami jusqu’en Finales. Sa blessure au pied lors du premier match contre les Lakers avait été un véritable coup dur pour le Heat. Son absence durant le reste des Finales – que le Heat a perdu 4-2 – s’était faite cruellement ressentir. Certaines franchises peuvent être freinées pour des raisons financières, d’autres ont sûrement peur des blessures alors que Goran Dragic n’a jamais joué les 82 matchs d’une saison régulière en 15 années de NBA. On ne sait pas non plus quel est son état de forme réel puisque l’on ne l’a quasiment pas vu jouer cette saison.

Les franchises savent en revanche qu’un Dragic en forme est une plus-value immédiate dans un roster. On sait ce que le joueur va apporter à la création, dans l’organisation du jeu et même dans le spacing avec son shoot. Certaines équipes sont donc prêtes à prendre le risque. Les Mavericks sont ceux dont on parle le plus car l’on sait que Dragic aimerait rejoindre son compatriote Luka Doncic, et la franchise texane a besoin d’un deuxième joueur capable d’assurer la création pour soulager son prodige. Le trade paraît toutefois difficile à mettre en place. Il faudrait effectivement que les Mavs se séparent d’au moins deux role players relativement importants comme Maxi Kleber ou Reggie Bullock, à moins de faire un plus gros trade avec Tim Hardaway Jr. – mais les Raptors souhaitent baisser leur masse salariale et ce dernier touche 21 millions la saison. Il faut donc voir comment la situation évolue mais Dallas pourrait très bien décider d’attendre en espérant qu’aucun trade n’ait lieu, que les Raptors négocient un buy-out et qu’ils puissent signer le Slovène à prix réduit dans la foulée. Sans avoir beaucoup plus de précision, on sait toutefois que d’autres équipes ont montré de l’intérêt pour le dragon. Un contender comme les Bulls peut passer un cap et devenir un candidat un peu plus sérieux en ajoutant un tel joueur dans son roster. En échangeant par exemple Coby White et Derrick Jones Jr., les Taureaux gagnerait une grosse dose d’expérience dans le vestiaire, et de la création en sortie de banc derrière Lonzo Ball.

Difficile de dire où va finir Goran mais on ne voit pas comment il pourrait être encore au Canada lorsque les bourgeons du printemps pointeront le bout de leur nez. La franchise qui bénéficiera de ses services pourra compter sur une main gauche qui pue le basket et qui saura l’aider en cas de run en Playoffs. Si jamais il rejoignait Luka Magic, le backcourt 100% Slovène aurait franchement de quoi faire flipper les cainris.

Source : Real GM