Les notes de Grizzlies – Bulls : sachez que pour Steven Adams, Tony Bradley est un panier de linge sale

Le 18 janv. 2022 à 01:38 par Clément Hénot

Steven Adams VS Tony Bradley
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Une saison NBA ce sont des matchs, des mecs qui les regardent et qui en parlent, mais aussi des mecs qui les regardent et qui les notent. Vengeance probable après une jeunesse passée à collectionner les zéros, et occasion rêvée en tout cas de lâcher de la punchline au kilo. Cette saison encore la Team Notes vous ravira donc de son imagination sans faille, en essayant tout de même de parler un tout petit peu de basket. Chiche ?

On continue avec des Bulls décimés qui se rendent à Memphis en pleine bourre. Visiblement, les Ours sont au-dessus des Taureaux sur la chaîne alimentaire, étant donné que les premiers ont littéralement bouffé les deuxièmes. Tony Bradley a voulu jouer les héros en allant castagner Ja Morant, mais Steven Adams veillait au grain pour déplacer le jeune impertinent. Tout de suite les notes.

# Memphis Grizzlies

Steven Adams (5,5) : si la Terre était peuplée par 7 milliards de Steven Adams, on s’ennuierait drôlement, mais au moins on aurait la paix dans le monde. Il suffit de voir comment il a déplacé Tony Bradley comme un vulgaire sac de linge sale lorsque ce dernier est venu embrouiller Ja Morant.

Jaren Jackson Jr. (7) : on a flippé quand on a vu sa jambe taper un pas de breakdance, mais le triple J est finalement revenu aux affaires pour écoeurer les Taureaux par ses contres. En voilà un qui est contre la corrida.

Ziaire Williams (3) : son shoot était visiblement parti en vacances ce soir, et vu qu’on n’a pas de nouvelles, on imagine que c’était au Triangle des Bermudes.

Desmond Bane (7,5) : ce qui est fort chez ce joueur, c’est qu’il arrive à avoir un tir aussi soyeux en ayant planqué des enclumes dans ses triceps. Encore un match de cochon de la part du vrai lieutenant de Ja cette saison.

Ja Morant (7,5) : dites, elle est pas un peu longue cette crise d’adolescence chez Ja Morant ? Jamais le dernier pour provoquer ses adversaires, ni pour fanfaronner après une action de haute voltige. Ramenez-lui vite Pascal le grand frère.

Kyle Anderson (4,5) : on ne vous apprend rien en disant que Kyle Anderson est probablement le gars qui roule à 70 sur une route à 90, et marche lentement en prenant toute la place sur le trottoir. Tu es peut-être gentil, mais tu es chiant Kyle.

Brandon Clarke (67) : un match où on ne voit pas Brandon Clarke tirer est forcément un beau match. Extrêmement propre et toujours prêt à faire le sale boulot sans faire le moindre bruit. Un chauffeur Uber en Tesla.

Tyus Jones (6) : il bonifie ses coéquipiers.

John Konchar (6) : un gros poster pour conclure son bon petit match, quoi de plus normal pour un type au blaze de matériau de construction de maisons ?

De’Anthony Melton (6) : nous sommes en 2022, et les apostrophes au beau milieu des prénoms sont toujours un mystère. Bon match néanmoins, parce qu’il faut bien parler un peu basket.

# Chicago Bulls

Nikola Vucevic (3) : étant donné qu’on ne l’a pas vu du match, sa femme va penser qu’il le trompe. Un match bien galère pour Vooch, qui va avoir des comptes à rendre au moment de revenir au domicile conjugal.

Alfonzo McKinnie (3) : si Karim Benzema était un joueur des Bulls, il aurait désigné Alfonzo McKinnie comme étant le « il joue contre nous frère » de cette équipe.

DeMar DeRozan (6,5) : bien muselé par la défense adverse, DMDR a été le petit des Grizzlies sur ce match. Il a certes marqué ses points, mais timidement, comme un enfant quand il y a des invités chez lui. Logique pour un joueur qui a encore de l’acné.

Ayo Dosunmu (6) : il ne suffit pas de ressembler à Cetelem pour faire du Cetelem. Ayo Dosunmu l’a appris à ses dépens. Il ressemble effectivement à Ja Morant physiquement, mais malgré son bon match, ce n’est pas le même niveau basketballistique. À demain pour de nouvelles analyses.

Coby White (5,5) : Lonzo Ball et Alex Caruso étant absents chez les Bulls, c’est Coby White qui avait les clés du camion, de deux chefs d’orchestre, on est passé à quelqu’un qui peut marquer ses tirs mais qui dirige le jeu « à l’aide de ses connaissances », le changement est radical.

Malcolm Hill (5) : il n’est pas mauvais, mais il n’a même pas sa photo sur le site de la NBA, c’est assez troublant.

Matt Thomas (5) : ça se voit qu’il a zappé la personnalisation physique de son joueur sur 2K. Beaucoup trop de métiers possibles pour un seul homme, et le sien n’est pas celui auquel on pense en premier.

Troy Brown Jr. (5) : a profité du garbage time pour se mettre en valeur, comme tous les remplaçants au final, l’élève timide qu’on force à aller au tableau « pour vaincre sa timidité ».

Tony Bradley (3) : quand tu viens sur des terrains de basket uniquement dans l’optique de briser des chicots, c’est soit que tu as 48 ans, soit que tu es nul, Tony Bradley a 24 ans, CQFD.

Les Grizzlies ne rigolent pas, la NBA est prévenue, et même si les Bulls étaient décimés, ça reste une victoire à aller chercher. L’important c’était les 3 points comme on dit dans le jargon.