Boston tabasse les Lakers, 130 à 108 : LeBron était de retour, mais Jayson Tatum et les Celtics étaient trop forts

Le 20 nov. 2021 à 05:36 par Arthur Baudin

Celtics
Source image : clutchpoints.com

Un derby ça ne se joue pas, ça se gagne ! Bon, et même quand ce n’est pas un derby, c’est toujours cool de gagner. En déplacement dans le Massachussetts, les Lakers ont mangé une petite volée, et ce malgré une couronne en sortie de convalescence.

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Ce vendredi, les Lakers se déplaçaient à Boston pour essayer de s’y relancer après deux revers consécutifs (Bucks & Bulls). Le retour de LeBron James confirmé en soirée, c’est tout Hollywood Boulevard qui sentait le pinard avant même l’entre-deux. Mais en face, les Celtics ont beau être irréguliers comme bonjour, l’effectif reste aussi solide qu’une entrée à base de mousse de canard Joel Robuchon x Fleury Michon.

Un premier ballon, un premier boulevard et un premier tomar pour LeBron James. Ce highlight signe le retour de sa majesté, bienheureux d’être tombé sur un Grant Williams qui fait le paravent. Classique de chez classique – le contraire eut étonné – les Lakers sont, dès l’entre-deux, sévèrement hués par le TD Garden. C’est de bonne guerre entre deux franchises plutôt mythiques dans le sport qu’est la balle orange. Il faut dire qu’en comparaison avec les affrontements Larry Bird – Magic Johnson, le choc du jour perd cruellement en flow (et en moustachus). Ce vendredi, la franchise pourpre n’a tenu qu’une seule mi-temps avant de littéralement s’écrouler en seconde période. Monstrueux dans son registre, Anthony Davis a d’abord profité des lacunes intérieures de Boston pour poser 18 points dans le premier acte. Le barbu tout veineux que l’on appelle « LeBron » s’est quant à lui suffi de 13 unités obtenues sans forcer les choses, à l’épaule lorsque les défenseurs – gavés de dépenser 12.000 calories pour un seul attaquant – se résignaient à laisser passer la locomotive. Non, on le fout sur un piédestal mais son match ne restera clairement pas dans les bouquins d’histoire. En face, Jayson Tatum et Marcus Smart ont aidé le moteur C’s à démarrer, pour une seconde période convaincante en tout point (Boston Celtics 60 – 61 Los Angeles Lakers).

Ça va Grant Williams ? Ptite clope ?pic.twitter.com/WoSj7ZlqmO

— TrashTalk (@TrashTalk_fr) November 20, 2021

Un récital. Si les Lakers ont perdu, ça n’est clairement pas la faute de Talen Horton-Tucker et son 0/6 au tir, ni de Carmelo Anthony et sa défense qui manque de défense. Quand les Celtics jouent de la sorte, ensemble, l’adversaire asphyxie sous les différentes provenances des coups portés. À peine le temps de remonter pour gêner un 3-points de Dennis Schroder que le cuir est arrivé dans les mains de Marcus Smart, qui enclenche alors un drive féroce et trouve Jayson Tatum ouvert dans le corner. Tout fuse à une vitesse aussi agréable que frustrante pour le spectateur : « Mais pourquoi donc ne jouent-ils pas comme ça tous les soirs ? », se demande votre mère avec un plat chaud de lasagnes dans les mains. La réponse commence par « l’irré » et termine par « gularité ». On connaît le Dennis Schroder excellent sixième homme, mais on connaît aussi le Dennis Schroder foufou qui peut déconstruire la cohérence d’un système vitesse grand V. On connaît le Marcus Smart acharné et qui, quand il est dans un grand soir offensif, enfile le costume du coéquipier parfait. Mais on connait aussi le Marcus Smart boutonneux qui envoie 1/17 du parking puis peste sur ses franchise players. Sur les dernières années, Al Horford ne s’est pas montré particulièrement utile au Thunder ou chez les Sixers. Ce soir, il l’a été. Si les Lakers ont perdu donc, c’est la faute de Celtics qui ont provoqué les imprécisions adverses. C’est également la faute de Jayson Tatum qui a su montrer la voie à son équipe, avec 37 points et 11 rebonds à 50% au tir. Avec un coéquipier comme lui, les risques sont plus faciles à prendre (Boston Celtics 130 – 108 Los Angeles Lakers).

Une mention spéciale à Josh Richardson – auteur de 15 points – impliqué et appliqué en sortie de banc, mais aussi à Ime Udoka. Elle est belle celle-là.