Salut Kyle Lowry, comment ça va ? Tu le vis comment de passer de Gasol, Ibaka et Kawhi à Chris Boucher, Aron Baynes et Alex Len ?

Le 27 nov. 2020 à 10:56 par Giovanni Marriette

TrashTalk Fantasy League
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Etrange pause automno-hivernale oblige, TrashTalk se penche cette année sur… 74 profils individuels. Pourquoi 74 ? Oh, rien à voir avec la Haute-Savoie hein, malgré l’adoration de certains pour la Sainte-Raclette, mais plutôt car ces analyses nous emmèneront tranquillement vers la reprise. Car oui, on vous le confirme, cette sordide année 2020 touchera bientôt à sa fin, il était temps. Focus aujourd’hui sur Kyle Lowry, boule d’énergie qui porte du sang de Raptor dans ses veines.

On ne va pas le plaindre l’ami Calorie. Véritable étendard des Raptors de cette fin de décennie, le meneur rondouillard tanké a finalement validé le futur retrait de son jersey à Toronto en participant à 400% au fabuleux titre des Dinos en 2019, au soir d’une campagne qui restera logiquement quoiqu’il arrive comme le pic de sa carrière. Depuis ? On amorce la descente, tout doucement, même si la franchise canadienne reste malgré tout compétitive. Spoiler, si elle reste compétitive, c’est ne très grande partie… grâce à Kyle Lowry.

Au sortir de la plus belle saison de sa carrière en termes de stats, de leadership ou encore d’épanouissement personnel, Kyle Lowry est à la croisée des chemins. En effet, si le sextuple All-Star est aujourd’hui le patron de sa franchise, une franchise qui gagne 60% de ses matchs au passage, disons que cette saison 2020-21 apparait comme un virage important dans sa carrière, et ce pour deux raisons principales, la première amenant logiquement la seconde. On parle pour commencer d’une saison de transition, après une Free Agency qui n’optimise pas forcément les chances de Toronto de retrouver les Finales NBA. Pascal Siakam a galéré l’an passé pour devenir la méga-star attendue, Marc Gasol et Serge Ibaka ont laissé leurs places dans la raquette à Aron Baynes et Alex Len, alors que le plus gros du pognon a été refilé à… Fred VanVleet. On tire un peu la gueule au Canada devant cette équipe solide mais sans plus, avec comme unique garantie finalement… la présence à bord du bateau de… Captain Lowry. ce qui nous amène donc à notre raison numéro 2 : âge + contrat. L’âge ? 35 ans au mois de mars. Le contrat ? 30 millions environ cette saison, mais surtout… un dernière danse avant d’entrer dans la Free Agency 2021 en tant que gros poisson disponible.

Et c’est là que la saison 2020-21 apparait comme essentielle pour la suite de la carrière de votre plongeur préféré. Clairement, Kyle Lowry mérite, sans même parler d’argent, de jouer pour une franchise ambitieuse jusqu’à la fin de sa carrière. Clairement aussi, l’histoire serait belle de le voir tamponner un nouveau contrat chez les Raptors, lui qui fait la pluie et le beau temps au Canada depuis 2012 après avoir défoncé auparavant les cantines de Memphis ou Houston. Cette saison qui arrive motivera-t-elle Kyle à poursuivre l’aventure à la maison ? Les Raptors tenteront-ils de conserver coûte que coûte leur presque-légende encore quelques années ? Ou au contraire est-ce qu’un… dernier changement d’air ne serait pas plus propice à une carrière qui mérite de se terminer en apothéose ? D’ici-là on appréciera en tout cas encore un an – au moins – la clutchitude de la petite boule de nerfs, sa capacité à exploser à chaque contact pour récupérer sa faute, et plus sérieusement son kif de donner son corps à la science chaque soir de match.

  • Jauge de hype à son arrivée dans la Ligue : 40%
  • Jauge de hype actuelle : 70%
  • Jauge entrée au Hall of Fame : 50%
  • Celui qu’il aimerait devenir : le meilleur joueur de l’histoire de sa franchise
  • Celui qu’il espère ne pas devenir : Raymond Felton

Dernière saison à Toronto pour Kyle Lowry ? Suspense aussi gros que ses fesses, aussi gros que son talent. D’ici-là si vous désirez trouver une définition basketballistique de “sacrifice”, on vous invite à checker quelques matchs des Raptors la saison prochaine. Bonus track, avec Alex Len et Aron Baynes dans la peinture, ça devrait envoyer quelques bourre-pifs du côté de Tampa Bay.