Flashback : quand Stephen Curry claquait son career-high à la passe, parce que l’insolent n’est pas qu’un shooteur d’élite

Le 08 nov. 2020 à 11:03 par Giovanni Marriette

Nous sommes le 6 avril 2014, et ce match de toute fin de régulière entre les Warriors et le Jazz présente une utilité différente pour chacune des deux franchises. Pour les Mormons ? En finir avec une saison compliquée, loin du Top 8, et continuer à façonner le futur de l’équipe autour notamment d’un Français tout jeune et tout maigre en bout de banc. Pour les Warriors ? Préparer les Playoffs, car dans dix jours les Clippers débarquent pour tabasser du Splash Bro.

Spoiler alert, en 2014 le Jazz reste un… concept. All-in Trey Burke en attaque, le jeune Gordon Hayward qui n’ose pas encore se montrer, et le tout jeune Rudy Gobert qui pèse moins de 60 kilos en fin de rotation. Heureusement qu’Alec Burks apporte en second unit, et quand on a dit ça on a tout dit. Côté Warriors ? La dynastie est en marche mais piano piano, et si pour l’instant Draymond Green ou Harrison Barnes progressent tranquillement… Klay Thompson et surtout Stephen Curry sont en train de se fabriquer une sacrée réputation de fêlés du shoot.

Mais ce soir-là c’est une autre qualité du meneur des Dubs qui va être mise en avant. Déjà quelques mois auparavant, le 27 décembre face aux Suns pour être précis, Steph avait claqué son career high… à la passe avec 16 caviars, en plus de ses 14 points et 13 rebonds. Il faut dire que cette année-là, celle du premier de ses six All-Star Games, l’insolent se plait dans un rôle de vrai distributeur (en plus de ses 261 tirs inscrits du parking) et finira d’ailleurs l’exercice avec sa meilleure moyenne en carrière (8,5 pour 666 passes au total, evil stats). Ce soir-là donc ? 31 pions et … 16 passes, en 29 minutes s’il vous plait parce que sinon c’est pas drôle. La preuve que Steph peut aussi faire gagner son équipe autrement que par le tir, et que quand il allie ses deux qualités le même jour tout devient compliqué pour les mecs en face. 5/10 du parking, 7/10 pour le compère Klay, le tout probablement sans poser un dribble du match, you know what i say, et au bout du compte une victoire évidemment facile pour les Dubs, avec plus de trente pions d’avance avant même la fin du troisième quart, you know what i say volume 2.

Stephen… Curry… n’est pas… qu’un… shooteur. En tout cas il ne l’était clairement pas en 2014, la preuve par seize avec cette mixtape de 29 minutes face à de moribonds mormons. Une petite douceur en vidéo qui clôture pour de bon cette journée spéciale Curry sur le site préféré de ton site préféré, et on se retrouve demain pour parler de “tu verras demain”.