Salut Victor Oladipo, comment ça va ? Et sinon, c’est quoi ton vrai niveau ? Celui de 2018 ou celui de 2020 ?

Le 27 oct. 2020 à 09:28 par Giovanni Marriette

Victor Oladipo 26 octobre 2020
Source image : Youtube

Etrange pause automno-hivernale oblige, TrashTalk se penche cette année sur… 74 profils individuels. Pourquoi 74 ? Oh, rien à voir avec la Haute-Savoie hein, malgré l’adoration de certains pour la Sainte-Raclette, mais plutôt car ces analyses nous emmèneront tranquillement vers 2021. Car oui, on vous le confirme, cette sordide année 2020 touchera bientôt à sa fin, il était temps. Focus aujourd’hui sur Victor Oladipo, l’homme qui a déjà eu quatre carrières différentes à même pas trente ans.

Difficile de trouver un joueur actuel dont le niveau d’aujourd’hui est aussi différent d’il y a deux ans. Les blessures sont passées par là, évidemment, comme pour DeMarcus Cousins ou Isaiah Thomas par exemple, mais contrairement à l’ancienne mascotte des Celtics notamment… Victor Oladipo n’a peut-être pas dit son dernier mot.

Si l’on considère que Victor Oladipo est un chat, partons du principe qu’il lui reste encore quelques vies. De rookie excitant avec le Magic à MIP puis All-Star en 2017/18, de pari risqué et manqué par le Thunder à semi-vétéran à seulement 28 ans ou de phénomène de concours de dunks ou de concours… de chant à icône masquée style Black Panther, de sensation en Playoffs à diva qui veut sa thune, Victor en a connu des vertes et des pas mûres depuis son arrivée dans la Ligue. Difficile de se positionner dans ce genre de situation, quand un mec était capable il y a encore deux ans de nous faire péter un chapiteau dans le boxer alors qu’il peine aujourd’hui à mettre un pied devant l’autre. Ne jamais tirer sur l’ambulance c’est une promesse, mais il arrive un moment où les franchises doivent se positionner et entre la progression folle de Domantas Sabonis, la révélation Warren dans la bulle, le besoin de conserver le QI basket de Malcolm Brogdon et les questions autour de l’avenir d’un Myles Turner encore tout jeune… le cas Oladipo devient vite un problème.

Parce que la question quelle est-elle ? Tout simplement de savoir quel Victor les Pacers (ou n’importe qui d’autre d’ailleurs) peuvent retrouver la saison prochaine. Celui qui challenge LeBron sur une série en sept ou celui qui peine à passer les quinze points par match ? Celui qui se retrouve titulaire au All-Star Game (à Indianapolis en 2021 d’ailleurs, s’il a lieu) ou celui qui semble encore parfois marcher sur des œufs après quasiment deux ans sur la touche ? Totor, lui, semble avoir sa petite idée et vise le contrat max en 2021, mais aujourd’hui on peine à imaginer qui (à part les Knicks peut-être, hihi) oserait tenter ce genre de pari avec un homme dont on connaît la jauge max mais dont on sait également le background médical depuis un bail. Vrai ball handler, two-way player, grosse brouette dans le money-time, en surface le pari se tente, mais le point d’interrogation sur la solidité du bonhomme est énorme. De là à tirer un trait sur Popo ? Bien sûr que non, et on imagine d’ailleurs très bien le MIP 2018 dans la peau d’une seconde voire troisième option dans une équipe qui joue la bague. Un peu rude pour lui, peut-être, mais le prix à payer pour passer dans une autre catégorie de joueurs, ceux qui jouent au basket à partir du mois de mai.

  • Jauge de hype à son arrivée dans la Ligue : 60%
  • Jauge de hype actuelle : 40%
  • Jauge entrée au Hall of Fame : 1%
  • Celui qu’il aimerait devenir : Dwyane Wade
  • Celui qu’il espère ne pas devenir : Brandon Roy

Deux échéances à présent. 1) la Free Agency, et on espère très franchement que personne ne tombera dans le piège. C’est pas contre lui, loin de là, mais on préfère un Toto zen et productif que sous pression et décevant. 2) Son début de saison 2020/21, qui conditionnera pour beaucoup le genre de chèque qu’il signera dans huit mois. Allez hop, rendez-vous à la reprise pour les réponses à nos questions.