Les notes de Heat – Bucks : en bande organisée, personne ne peut canaliser Miami

Le 05 sept. 2020 à 04:51 par Clément Hénot

Bande Organisée
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Tellement longtemps que notre organisme était privé de ce breuvage sacré qu’est la NBA. Pour fêter le retour de notre darling préférée ? On tentera de vous offrir, le plus souvent possible, le petit bulletin de notes qui va bien, histoire de vous faire revivre les matchs d’une manière un peu plus légère, aussi légère qu’un pet bruyant à la terrasse d’un boulodrome. Allez, envoyez la sauce, envoyez la purée, bref, envoyez les notes.

Miami Heat

Bam Adebayo (8) : s’il a été handicapé par les fautes, il est toujours aussi précieux pour le Heat et montre un peu plus chaque jour qu’il est l’arme ultime pour briser les bourses de Giannis en défense. Un match tellement pur qu’on est obligé de nuancer en rappelant que son vrai prénom est Edrice.

Jae Crowder (7) : si en attaque il y avait ce mur invisible près de la ligne à 3-points qui t’empêche d’avancer, comme dans les jeux-vidéo, en défense le mur c’était lui, et il était très visible. En réussite de loin et ultra-solide en défense, JC a rappelé pourquoi il était un gars qui tweete constamment en majuscule.

Duncan Robinson (4) : si d’ordinaire il a un pourcentage au shoot à la limite de l’insolence, ce soir il nous a donné l’impression que son strabisme a altéré sa qualité de tir. Dans le jargon, on appelle ça le syndrome Danilo Gallinari.

Jimmy Butler (8,5) : un début tranquille mais alors quelle fin de match de tron-pa de Jimmy Buckets ! Vous voyez ce magasin idéalement placé, ouvert de nuit, qui vend ses bouteilles et sa bouffe hors de prix mais dans lequel vous allez quand même parce qu’il vous sauve la vie ? Bah sachez qu’il est probablement tenu par Jimmy Butler.

Goran Dragic (6,5) : un match de tonton de la part du Slovène. Pas le plus adroit du monde, mais le Dragon montre qu’il mérite bien de retrouver sa place de titulaire au profit d’un Kendrick Nunn totalement paumé. La version FIBA de Goran Dragic fait vraiment très mal.

Tyler Herro (5) : 13 points marqués mais des stats en trompe-l’oeil pour le rookie qui a été en galère face à la défense des Bucks. Tyler presque Zéro pointé, un peu mieux au dernier quart toutefois.

Kendrick Nunn (3) : en parlant hyper vite comme un cainri, Nunn peut vouloir dire “nothing”. C’est d’ailleurs à quoi il a servi ce soir, à rien. En même temps, comment faire confiance à un type qui arrive à caler 3 « N » dans un nom de famille de 4 lettres ?

Meyers Leonard (3) : dès son entrée en jeu, Meyers Leonard a décidé d’envoyer une giga tranche à zéro degrés. Vous l’aurez compris, la place de Johnny Bravo n’est pas sur BeIN Sports, mais sur Cartoon Network.

Andre Iguodala (6) : l’expérience supplémentaire dont avait peut-être besoin le Heat, Iggy Pop l’apporte volontiers. Des tirs dignes d’Olive et Tom et des enclumes dans les triceps, à défaut d’avoir des cheveux en bon état.

Derrick Jones Jr. (5) : toujours prêt à rendre des services sur le parquet et à dépanner quand il le faut, mais il ne faut pas trop lui en demander non plus. Quand Airplane Mode se réincarne en EasyJet.

Milwaukee Bucks

Brook Lopez (6) : quand il part en dribble, il a absolument tout d’un ivrogne, mais alors quand le bougre est lancé offensivement, ça peut vite partir sur un carnage offensif. Malheureusement, Brook Lopez a été incarcéré dans la même prison que son cousin Djo dans le quatrième quart-temps.

Giannis Antetokounmpo (5) : toujours pas décidé à rentrer ses foutus lancers-francs et incapable de percer cette fichue raquette, Giannis a du coup essayé de balancer des pull-up du parking avec 20 secondes sur l’horloge. On a hâte de voir Stephen Curry jouer au poste maintenant.

Khris Middleton (6) : un début de match tambour battant pour Kate, mais une perte d’influence au fil du game. Bien ciblé par la défense floridienne, le thon du milieu a autant reculé que sa hairline.

Wesley Matthews (5,5) : quelques flèches longue distance, bien souvent dans le corner. Le Guillaume Tell du Wisconsin a bien souvent touché la pomme avec son arbalète mais avait le regard paumé à la fin, en voyant son équipe désossée.

Eric Bledsoe (3) : si d’ordinaire on le surnomme Mini LeBron, ce soir on a plutôt eu droit à un mix entre Mini Ramon Sessions et Micro Chris Duhon. Bledsoe n’a tout simplement pas été bon, le basket c’est différent de la muscu en effet.

George Hill (6,5) : il a tenté d’apporter de la fraîcheur en sortie de banc, il devait d’ailleurs tellement le faire tout seul qu’il a détruit tout le stock de Ricola près des caisses du magasin. D’ailleurs ça constipe le Ricola ?

Marvin Williams (3) : du rebond à la pelle puis c’est tout. Marvin Williams avait clairement des mains de Playmobil ce soir.

Donte DiVincenzo (5,5) : un bel apport de la part du roux, mais toutefois insuffisant. Il a voulu percer comme Eminem dans le film 8 Mile, sauf qu’il était également à 8 miles de la victoire ce soir.

Kyle Korver (4) : le shoot qu’il a pris résonne encore à l’heure actuelle. Le seul souci, c’est que ce n’est pas le bruit du filet mais bien celui de la planche dont il est question ici.

Pat Connaughton (-) : 31 secondes passées sur le parquet avant de disparaître définitivement. Pat Connaughton a livré sa meilleure imitation de l’araignée de maison.

Le meilleur bilan de la saison régulière est donc en train de bien galérer face au Heat. Miami est tout simplement en train de mettre une mixtape aux Bucks et Coach Bud et Giannis doivent absolument trouver des solutions très vite, sous peine de voir ce dernier photoshoppé  très vite avec le jersey du Heat sur les épaules. Ah bon ? C’est déjà fait ?