LeBron James et les Lakers enfoncent Houston : c’est bien connu, un Roi vaut mieux que deux troubadours

Le 19 janv. 2020 à 06:50 par Giovanni Marriette

LeBron James 19 janvier 2020
Source image : NBA League Pass

LeBron James avait du pain sur la planche cette nuit. Un déplacement à Houston, toujours sans Anthony Davis à ses côtés et face à des Rockets forts d’une magnifique série de trois défaites en quatre matchs, à mettre en lien (ou pas, suspense) avec un coup de moins bien de James Harden et le coup de chaud actuel de Russell Westbrook. Ce dernier a démarré tambour battant mais comme souvent depuis… seize ans, c’est bien le King qui aura eu le dernier mot.

Russell Westbrook d’ailleurs, commençons par lui. Commençons par rendre hommage à la folie d’un homme qui continuera quoiqu’il arrive à tutoyer les 300 battements de cœur par minutes tous les soirs, et cela peu importe l’enjeu. Un début de match phénoménal, une première mi-temps passée à porter son équipe sur ses épaules et ses mollets supersoniques, mais un écart qui ne se fait pas. Un écart qui ne se fait pas car autour de lui ça ne réagit pas des masses, et en premier lieu un James Harden long à la détente, qui finira par rentrer dans son match un peu tardivement. Le Barbu qui finira d’ailleurs son match avec 34 points mais seulement huit tirs rentrés, l’occasion une nouvelle fois de rappeler qu’en 2020 un match de James Harden à 34 points est un match raté. Celui qui n’a pas raté son match par contre et qui aura finalement opéré la technique inverse de celle du Brodie ? LeBron James évidemment, le fameux, auteur d’une deuxième mi-temps tout en gestion pour offrir une 34ème victoire aux Lakers cette saison.

Six points de retard à la mi-temps mais un troisième quart géré de main de maître, avec un peu de scoring évidemment mais surtout la baguette de chef d’orchestre diablement bien utilisée comme chaque soir cette saison. Les Angelinos mettent le verrou au retour des vestiaires et Kyle Kuzma, JaVale McGee ou encore Kentavious Caldwell-Pope montrent à leur tour la différence de niveau entre une équipe qui joue le titre et une autre qui joue sans réfléchir à la minute suivante. Un coup de chaud qui donnera alors un matelas suffisant aux Lakers pour ne plus être inquiété, les Angelinos conservant la dizaine de points minimum jusqu’en fin de match, un dagger de LeBron venant même mettre fin à tout suspense à quelques minutes de la fin.

A l’arrivée quasiment 70 points pour le duo Harden / Westbrook mais en face le calme olympien et la sérénité all-time de LBJ l’emportent. Les role players ont assuré, le leader n’a pas transpiré une goutte et a joué son match tout en gestion, différence notable donc entre deux formations qui n’en sont clairement pas au même niveau de préparation en vue des Playoffs. On dirait pas comme ça hein, mais c’est pas un monde qu’il y a entre les Rockets et les Lakers, c’est une galaxie, la galaxie LeBron.

stats rockets 19 janvier 2020 stats lakers 19 janvier 2020