Les Bucks frappent fort d’entrée : victoire à Houston, Giannis Antetokounmpo en 30/13/11, l’échauffement a été rapide

Le 25 oct. 2019 à 05:50 par Giovanni Marriette

C’est un vrai choc auquel on avait droit cette nuit au Toyota Center. Certains osaient même arguer que ce Rockets – Bucks avait une belle gueule de potentielle… finale NBA, parce qu’il n’y a rien de plus beau que de tirer des plans sur la comète un 25 octobre. Quoiqu’il en soit on aura eu droit à un vrai match, et pour cet opener ce sont donc les Bucks qui ont tiré les premiers. A vos marques, prêts, récapez.

Deux super-puissances de la NBA, les trois derniers MVP sur le même parquet, un Russell Westbrook qui démarrait sa potentielle nouvelle historie d’amour avec un barbu, bref les raisons ne manquaient pas de se pointer à l’heure cette nuit devant le PC. Pour cette ouverture de saison ? Ce sont les Rockets qui démarraient le plus fort, avec un James Harden maladroit mais tranchant donc présent sur la ligne et un P.J. Tucker toujours aussi précieux. Giannis Antetokounmpo prenait son temps pour se mettre en route, Eric Bledsoe scorait mais jouait un peu à l’envers, George Hill limitait la casse. Rapidement les premières conclusions du match Tinder entre Westbrook et Harden faisaient surface : un Brodie beaucoup plus à l’aise quand il est le patron sur le terrain, le point positif étant que les Rockets pourront cette année jouer quasiment 48 minutes par match avec l’un des deux joueurs minimum sur le terrain. Les autres bonnes nouvelles ? Tyson Chandler pour rouler sur les pick and roll c’est un grand oui, et Danuel House Jr., Ben McLemore ou Eric Gordon qui snipent de tous les côtés c’est également validé par la street. Ainsi soit-il, les Rockets déroulent sans même devoir compter sur un James Harden discret, ça fait déjà 66-50 à la mi-temps, bon chance pour aller taper ces fêlés du tir.

Oui mais voilà, la NBA est une nana pas comme les autres, qui réussit bien souvent à vous faire croire en une vérité avant de vous en cracher une autre à la figure. Les faits marquants de la deuxième mi-temps ? Un Russell Westbrook qui se comporte en leader et qui passera à trois petites passes de devenir le deuxième plus grand producteur de triples-doubles… all-time, mais surtout un MVP en lice qui se réveille et qui commence son chantier 2019-20. Pat Connaughton pour réveiller le quartier, Ersan Ilyasova pour montrer au monde qu’il est toujours le role player ultime, mais surtout donc… Giannis, injouable en fin de match et qui posera au final son quinzième triple-double en carrière, le premier de la saison en NBA, une perf qui aura le don de remettre les Bucks dans le match jusqu’à les faire passer devant au quatrième quart pour ne plus laisser filer le match. Russell Westbrook avait pourtant mis tout le monde sur ses épaules carrées en scorant quatorze points de suite, c’est en fait la défense des Bucks sur James Harden (vous savez, la fameuse qui l’emmène sur sa main droite) qui terminera de tuer les espoirs de Houston. Giannis prendra sa sixième faute un peu tôt mais Brook Lopez, Arsène le Turc et le retardataire Middleton se chargeront de finir le travail.

Score final 117-111 grâce à une deuxième mi-temps en forme de mixtape pour les Bucks. Y’a du boulot à Houston pour faire cohabiter les deux fifous, y’a déjà une sacrée assise côté Milwaukee compte tenu d’un roster qui n’a pas vraiment bougé cet été, et on a résumé en une phrase l’état des lieux au Texas et dans le Wisconsin. Etape 2/82 dès demain soir pour les deux équipes, face à Miami et New Orleans, pour confirmer et/ou démarrer pour de bon la saison.

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