Preview France – Australie : on monte encore d’un cran pour les Bleus, avec une victoire essentielle pour éviter… Team USA en quarts ?

Le 09 sept. 2019 à 09:49 par Giovanni Marriette

Nicolas Batum
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C’est la dernière étape d’une première dizaine de jours immaculée, qu’il faudra donc valider afin d’arriver en quarts dans les meilleures dispositions, et de préférence face à un adversaire très probablement plus abordable. Car sans faire injure aux Grecs, aux Tchèques ou aux Brésiliens, autant éviter… Team USA en quarts.

Jusque-là tout va bien, jusque-là tout va bien, jusque-là tout va bien. Quatre matchs, quatre victoires, face à une équipe de CFA, une autre de National, une troisième de Ligue 2 et une dernière de Ligue 1. Sauf que cet après-midi on passe sur du level Champion’s League, avec en bugne à bugne des Australiens également invaincus et parmi les candidats déclarés au titre mondial. La recette idéale pour un vrai choc de top niveau mondial, avec pas moins de… dix NBAers sur le terrain, mais franchement que demande le peuple. Les enjeux de ce match ? Ils sont nombreux, à commencer par le besoin d’une victoire qui conduira très probablement les Français vers un quart de finale face à la Grèce, la République Tchèque ou le Brésil, autrement plus agréable qu’une confrontation avec Team USA, même si les cainris ne sont pas cette année le rouleau compresseur habituel. L’autre objectif de ce match ? Envoyer un message. Envoyer un message aux Australiens, envoyer un message à la planète basket en montrant que la France est capable de taper la seule équipe qui a tapé… Team USA depuis… treize ans. Wow.

Evan Fournier, Rudy Gobert, Nando De Colo ou Nicolas Batum d’un côté pour confirmer ce très bon début de compétition, Joe Ingles, Patty Mills, Matthew Dellavedova, Aron Baynes et Andrew Bogut de l’autre pour prouver que l’on peut être doué au basket tout en étant des piliers de comptoir. Car si l’on n’apprendra à personne que nos Bleus jouent un basket plutôt satisfaisant depuis le début du Mondial, les Aussies ont également pour eux d’être plutôt très en place, et leurs victoires face au Canada, au Sénégal, à la Lituanie et à la République Dominicaine (étriquée celle-là) sont là pour étayer le propos. Une alternance parfaite entre le jeu intérieur des golgoths Baynes, Bogut ou l’étonnant Landale et le talent des snipers Ingles, Patoche Mills ou Dellavedova, un fighting spirit anglo-saxon qu’on leur connait de toute manière depuis toujours, et donc globalement une équipe qui joue et qui fait peur, qui doit nous faire peur, et que l’on doit donc prendre très au sérieux afin de grimper dans la bonne rampe de lancement avant les quarts.

14h à Nankin, pour finir le taf proprement et se projeter de la meilleure des manières vers le premier match couperet. Jusque-là le parcours des Bleus est propre, ce serait quand même dommage d’oublier de balayer trois ou quatre épluchures australiennes non ?