Coupe du Monde 2019, les highlights du premier tour de Team USA : peu de garantie mais un peu de spectacle quand même

Le 06 sept. 2019 à 19:13 par Maxime Thoinnet

Les Américains sont venus le couteau entre les dents à cette Coupe du Monde. Affaiblis par les nombreux refus des superstars, ils sont déterminés à prouver qu’ils sont très bien capables de gagner ce Mondial, même sans Steph Curry, LeBron James et compagnie. Après un premier tour qui n’a pas énormément rassuré les fans malgré les trois matchs remportés, on peut quand même continuer d’affirmer que les Stazounis n’ont pas perdu leur sens du show, et surtout leurs skills.

Vu leur groupe a priori assez faible, on imaginait une balade plutôt tranquille pendant la première phase de poules. Et même si Gregg Popovich a un peu transpiré sous les bras lors du match contre la Turquie, le choke monumental des Turcs et la bonne gestion de la dernière possession ont permis aux Ricains de conserver leur titre de “meilleure équipe du monde” pour le moment. Avec probablement le meilleur cinq majeur du Mondial et la bonne présence des gars qui sortent du banc, Team USA bénéficie de nombreux cadres qui gèrent parfaitement la pression des gros matchs, que se soit en NBA ou en Coupe du Monde. Des mecs comme Kemba Walker, le vrai patron de la team, Donovan Mitchell le feu follet ou Harrison Barnes et Khris Middleton qui peuvent mettre des missiles assassins partout derrière l’arc, et à n’importe quel moment du match. A l’intérieur aussi on a droit à l’énorme présence des pivots américains. Entre Myles Turner – beau bébé déjà – Brook Lopez et Miles Plumlee, la peinture de Team USA a des grands tontons avec des jetpacks dans les genoux. Et oui, Miles Plumlee a du jump. On n’est plus du tout étonné avec eux.

Et toutes ces qualités physiques réunies, ça peut donner une compile bien sympatoche de leurs différents highlights. Commençons par Mitchell ou Spiderman pour les intimes, capable de dribbler trois mecs à lui tout seul avant d’aller désintégrer le cercle à la Derrick Rose. Kemba, le maestro qui a un œil sur tout ce qu’il se passe sur le parquet et qui peut délivrer des passes lasers avant même qu’on ait vu le gars. Mais que serait un best-of sans la présence de Jaylen Brown, le Bostonien qui a des pistons dans les cuisses. Très athlétique, il nous a envoyé un tomar de l’espace contre les Japonais qui nous a tous fait froncer les sourcils en lâchant un “fiouuuuu il est hard celui-là”. Mais les USA, c’est avant tout une alchimie, une façon de penser le basket que Pop a réussi à faire entrer dans le crâne des tous ses joueurs. Alors forcément sur le parquet, ça créé des ouvertures assez fatales.

Même avec leur équipe D’, Team USA reste forcément le favori tant qu’elle n’aura pas été éliminée. Leurs prochaines cibles s’appellent la Grèce et le Brésil alors on espère continuer à avoir du spectacle et pourquoi par un peu de suspense aussi. On a vu en préparation qu’il était possible de battre cette équipe et la Turquie était tout proche de l’exploit. Avec tout ça, peut-être que ça va rendre les US encore plus fun à regarder qu’ils ne le sont déjà.