Le best-of des Pelicans 2018-19 : au moins eux, on était prévenus qu’ils savaient voler

Le 10 août 2019 à 09:39 par Julien Dubois

Anthony Davis
Source image : NBA League Pass

En attendant la reprise des hostilités, TrashTalk paye une nouvelle fois son mois d’août et vous offre chaque jour le best-of 2018-19 de l’une des trente franchises NBA. Histoire de se mettre bien avant la reprise, histoire de ne pas oublier que le basket est le plus beau sport du monde, juste devant la pétanque du dimanche, celle qui se pratique une boule dans la main gauche et un verre de rosé dans la droite. Allez, highlights, les vacances c’est pour les autres.

C’est parti, neuvième best-of de cette série spéciale N-1, synonyme d’un début de saison qui se rapproche inexorablement. Ça c’était pour la bonne nouvelle, mais passons tout de suite aux choses sérieuses.

Saison particulière à New Orleans où on a dû dire au revoir au franchise player qu’était Anthony Davis. Même si le trade n’a eu lieu que cet été, dans toutes les têtes AD était sur le départ dès début 2019. L’intérieur ultra dominant a donc joué moins de matchs en fin de saison, l’occasion pour chacun de se montrer. Spoiler, ça a marché et les joueurs présents dans ce best-of sont nombreux. Les Pelicans jouent vite, en témoigne leur pace rating, deuxième de la Ligue l’an passé, et s’offrent donc des espaces dans les défenses adverses. Que ce soit Jrue Holiday, Jahlil Okafor, Julius Randle ou d’autres, tout le monde peut monter au dunk et se faire plaisir. À noter également que Jrue et Julius s’illustrent aussi en défense, avec des blocks ou des récupérations de balle.

Une fois l’équipe mise en avant dans son ensemble, il convient de se concentrer sur le joueur qui a dominé la saison mais surtout les highlights. Aujourd’hui, et sans surprise, c’est Anthony Davis qui crève l’écran. Dès que le ballon est dans la raquette, il y a 50% de chance que ça finisse en saleté. Plus rapide, plus technique et plus athlétique que quasiment toutes les personnes qui défendent sur lui (sur Terre en général en fait), il prend facilement le meilleur sur eux pour finir au dunk. On ne compte pas le nombre de personnes qui ont terminé sous sa grosse carcasse cette saison. Par ailleurs, Davis est un roi du finish sur alley-oop avec des claquettes sur des passes parfois compliquées, no problemo, ça finit au fond.

Les Pelicans savent voler, merci captain Obvious, mais les joueurs de New Orleans également. Pendant 11 minutes, ça claque du dunk à tout va, et notre petit doigt nous dit que ça ne risque pas de changer l’année prochaine. Allez, that’s all folks, à demain.


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