Le best-of du Heat 2018-19 : la dernière danse de Dwyane Wade a un peu plus de punch que celles de Kyo et Indila

Le 02 août 2019 à 10:43 par Julien Dubois

En attendant la reprise des hostilités, TrashTalk paye une nouvelle fois son mois d’août et vous offre chaque jour le best-of 2018-19 de l’une des trente franchises NBA. Histoire de se mettre bien avant la reprise, histoire de ne pas oublier que le basket est le plus beau sport du monde, juste devant la pétanque du dimanche, celle qui se pratique une boule dans la main gauche et un verre de rosé dans la droite. Allez, highlights, les vacances c’est pour les autres.

Feu, premier best-of de cette série spéciale N-1, synonyme d’un début de saison qui se rapproche inexorablement. Ça c’était pour la bonne nouvelle, mais passons tout de suite aux choses sérieuses.

C’était une saison particulière en Floride : Dwyane Wade est de retour et annonce sa dernière danse, il va falloir assurer. Malgré un résultat décevant en fin de saison, les hommes de Spoelstra ont globalement su rendre hommage à la légende qu’est Flash avec une bonne dose de highlights et de spectacle sur le terrain : l’entertainement, on sait y faire à Miami. Les spécialistes de cette équipe ? Bam ‘monté sur des ressorts’ Adebayo et Derrick ‘tête à l’arceau’ Jones Jr. Le premier, toujours dans les bons coups, assomme les équipes adverses avec des dunks puissants, souvent conclus avec la faute. En alley-oop ou tout seul comme un grand, Bam sait se débrouiller pour apparaître dans les Top 10, Kabam comme disent les ricains. Le second, numéro 5 sur le dos, on l’a plus vu que nos parents cette année. Avec une détente incroyable, il a su s’imposer comme le plus gros dunker de cette équipe. On ne fait pas la liste des gens qu’il a accroché sur un poster parce que sinon on est encore là demain matin. De toute façon, les images parleront pour nous.

Mais malgré le spectacle proposé par ces joyeux lurons, les projecteurs ne regardaient que Dwyane cette année : 36 ans, une dégaine toujours aussi clean, et des moves de gamin de 20 ans sur le terrain. Encore clairement au-dessus techniquement, Flash va s’illustrer avec des actions au poste ou des passes décisives incroyables, un régal. Souvent vêtu du fameux maillot Vice city noir, bleu clair et rose, des ailes lui sont poussées pour poser quelques gros tirs, coucou les Warriors. Le clou du spectacle, une valse en duo avec Udonis Haslem pour un petit triple double clôturant une carrière de géant. Bye bye Dwyane, see you at the Hall of Fame. Ça veut dire « on se voit au bar » pour ceux qui ne comprennent pas l’anglais.

Allez les gars, on sèche ses larmes pour dire au revoir et on tourne la page, des souvenirs plein la tête. Fin d’une saison particulière en Floride, début d’une nouvelle ère et on ne doute pas qu’on se retrouve dans un an, au même endroit, avec des trucs à raconter, putain dieu que c’est beau la NBA.