Kendrick Perkins conseille aux Pelicans d’enfermer Zion Williamson chez lui : trop de bouffe en ville, faudrait pas que le gamin explose

Le 17 juil. 2019 à 12:41 par Giovanni Marriette

Zion Williamson
Source image : reddit.com

Les débuts en “NBA” de Zion Williamson ont déjà fait couler quelques litres d’encre. On a ainsi beaucoup parlé des neuf minutes assez insensées du garçon pour son premier match chez les pros, mais on a surtout longuement débattu sur le fait que, justement, il ait dû arrêter les frais au bout de neuf minutes seulement. En cause ? Une légère blessure au genou, mais selon certains observateurs avisés, la vérité est ailleurs. Allez, tentative d’éclaircissement, entre Mulder… et Meule d’Or.

Il ne fallait pas forcément avoir dix à chaque œil pour le remarquer : Zion Williamson s’est pointé à Las Vegas avec quelques kilos en trop, lui qui est déjà, à la base, une formidable force de la nature. Un embonpoint qui a évidemment fait réagir, certains se faisant pour la peine spécialistes en nutrition, quand d’autres préféraient carrément mettre en lien sa blessure avec un poids jugé exagéré. Le premier à avoir tiré la sonnette d’alarme ? Mike Krzyzewski, ni plus ni moins que le mec qui l’a coaché la saison dernière et qui devait forcément surveiller de près la consommation de poulets mayo de son très gros poulain. Pour le légendaire Coach K, Zion Williamson n’aurait tout simplement pas dû participer à la Summer League. Trop occupé à sourire sous les spotlights depuis deux mois, le gamin n’avait ni la condition physique ni la préparation mentale suffisante pour rejouer aussi vite au basket. L’analyste ESPN Seth Greenberg avait ensuite surenchéri en abordant clairement le problème de poids du gros bébé, les pieds dans le plat comme on dit :

“Je ne suis pas spécialement préoccupé par son jeu, mais plutôt par son corps. Vous ne pouvez pas progresser si vous n’êtes pas en forme, et Zion n’est clairement pas en forme. Peu importe combien il pèse, il est juste trop lourd. Quand Charles Barkley était à son apogée d’un point de vue physique, il était l’un des meilleurs joueurs au monde. Pour moi ça n’a rien à voir avec le poids mais plus avec la condition physique. Et aujourd’hui, il a la condition physique d’un mec qui se blesse, pas celle d’un grand joueur.”

Ça tire à balles réelles en ce moment, et heureusement que Zion a de belles bouées pour amortir tout ça. Le dernier en date à avoir ramené sa fraise au débat ? Ce bon vieux Kendrick Perkins, plutôt bon analyste s’il en est, qui a profité de sa courte expérience en Louisiane pour donner quelques conseils à la franchise de La Nouvelle Orleans :

Pelicans better lock Zion in the House because I can hear those good people in New Orleans saying “Hey Baby you want some Fried Gator Baby” I’m telling y’all I played for the Pelicans and it’s FOOD everywhere!

— Kendrick Perkins (@KendrickPerkins) 15 juillet 2019

Les Pelicans feraient mieux d’enfermer Zion chez lui car j’entends encore le chant des sirènes chantant “hum, viens goûter ce bon plat de crocodile fris”. J’ai joué là-bas et je peux vous le dire, la bouffe est partout !

Vu le gabarit du bonhomme, disons que Kendrick doit savoir de quoi il parle, lui qui devait bien s’envoyer l’équivalent de quatre alligators par jour lors de son légendaire passage à NOLA. Blague à part, la rumeur a plané pendant quelques semaines sur la probable découverte en grande pompe de la gastronomie locale par Zion, et la bête et son entourage devront rapidement mettre en place un process ferme concernant l’alimentation du garçon, si ce dernier ne veut pas se voir catapulter – avec une très grosse catapulte – dans le rayon peu glorieux des busts. On va loin, c’est volontaire, car les promesses liées au bonhomme sont tellement grandes que la moindre déception sera vécue comme une catastrophe par sa franchise et par la communauté NBA toute entière.

Objectif laitue et carottes râpées pour Zion, car les moindres steaks en trop se paieront cash à la rentrée. Être dominant c’est bien, être un gros tas ça craint, et pour être celui que le monde de la balle orange attend, il faudra s’astreindre à quelques sacrifices. En est-il capable ? Disons qu’il n’a pas vraiment le choix.