Officiel : Zion Williamson drafté avec le first pick par les Pelicans, la révolution des cyborgs est en marche à New Orleans
Le 21 juin 2019 à 01:47 par Giovanni Marriette
C’était le secret le moins bien gardé des États-Unis, à égalité avec le prix de la moumoute orange de Donald Trump. Mais comme dirait Badsam, encore fallait-il que les choses se passent. C’est désormais chose faite et officiel : Zion Williamson portera très bientôt le jersey des Pelicans de New Orleans. Planquez les Top 10, le pépère vient pour tout détruire.
Ses presque 130 kilos de barbaque ont donc foulé les planches du Barclays Center en premier, comme chacun pouvait l’imaginer. Une poignée de mains en essayant de ne pas briser les os d’Adam Silver, une casquette qui se vendra peut-être des millions aux enchères dans vingt ou trente ans, et c’est donc parti pour une histoire que l’on souhaite longue à Zion Williamson. Le suspense ne faisant évidemment pas partie des invités pour ce premier appelé mais c’est désormais officiel, c’est au Smoothie King Center que The Perhaps Next Big Thing sera à la réception de ses premiers alley-oops, c’est donc en Louisiane qu’il fréquentera – logiquement – très vite Lonzo Ball, Jrue Holiday et Brandon Ingram. Bave aux lèvres pour les uns et rire en coin pour les autres, les autres que l’on appellera ici “les jaloux” mais ceci est une autre histoire.
La révolution des cyborgs est donc en marche, une nouvelle ère dans laquelle un homme pourra dans le même temps courir le 100 mètres en dix secondes, aller toucher une marque à plus de quatre mètres de haut et lâcher cinquante tractions en une minute trente. A 18 ans Zion Wiliamson est ce genre de gugusse, on vous laisse vous rappeler du dernier prospect à avoir fait autant parler à cet âge-là, et le monde du basket est d’accord pour dire que le gamin peut potentiellement être celui qui change la face de la Ligue pour les quinze ou vingt prochaines années. De quoi se hyper ? Forcément un minimum, malgré les antécédents de déception que l’on a pu vivre ces dernières années, mais merci d’arrêter de vivre comme Droopy ou Jean-Pierre Bacri et soyez un peu heureux, on vous jure que ça ne fait de mal à personne, même si ce sont bien des larmes qui ont coulé sur les joues de Zion à l’annonce de sa sélection, preuve de l’immense dose de stress retombant quand son nom a résonné dans le Barclays Center.
Zion Williamson dans le bayou c’est acté, et avec son arrivée la NBA prend forcément un nouveau virage, qu’on le veuille ou non. On prendra le temps qu’il faut pour décrypter tout ça, de la tête aux pieds du colosse, mais pour l’instant on a une Draft à suivre alors on se retrouve… dans quelques minutes pour 59 autres picks. C’est comme ça la Draft, une putain d’usine.