Dépucelage réussi pour les Raptors : victoire pleine de panache pour le Game 1, les Finales sont lan-cées !

Le 31 mai 2019 à 07:27 par Giovanni Marriette

Raptors
Source image : NBA League Pass

Toronto était chaud, le Canada était chaud, la fanbase des Raptors était bouillante. Les Finales NBA c’est pas tous les jours, surtout pour une ville qui y goûtait pour… la première fois. Au bout du compte ? Tour de chauffe réussi avec la manière, et les Warriors n’ont rien pu y faire.

Des Finales se jouent et se gagnent sur des petits détails, ces petits choses auxquelles on ne s’attendait pas forcément. Un joueur qui n’avait pas encore réussi à suffisamment peser, des shoots qui devraient rentrer et qui ressortent, d’autres bien partis pour sortir mais qui finissent pas rentrer. On attendait un énorme Kawhi Leonard, une fois de plus, côté Toronto ? The Klaw a été parfaitement défendu, a quand même réussi à faire le service minimum, mais c’est un duo qui a fait la différence. Ou plutôt une quinte flush royale, drivée par deux maestros du poker. Kyle Lowry ? Impérial en défense, en difficulté avec son tir mais toujours aussi sensationnel lorsqu’il s’agit d’offrir son corps à la science en provoquant les fautes offensives comme personne d’autre en NBA. Danny Green ? Enfin de retour et de nouveau en couple avec son tir, lui qui avait traversé ses Playoffs comme le fantôme du joueur qu’il était encore en 2014 avec les Spurs. Fred VanVleet ? A croire qu’être daron a du bon puisque le back-up de Calorie a une nouvelle fois sorti un match taille patron au tir et dans l’intensité. Voilà pour les trois mousquetaires, mais passons désormais à nos… deux D’Artagnan. Marc Gasol tout d’abord, sorte de mix entre le joueur injouable au poste qu’il était à Memphis, le défenseur ultime qu’il est depuis toujours et le sniper longue distance qu’il a su devenir pour rester en cheville avec la NBA 2.0. Cette nuit ? Marco Gasolo a joué son meilleur match des Playoffs, et on appelle ça un sacré timing de bâtard. Mais la palme revient sans doute à un autre international : le Camerounais Pascal Siakam.

Intenable Siakam.

32 points à… 14/17 pour le probable futur MIP, là-aussi son meilleur match des Playoffs, on appelle ça un timing de super-bâtard. Efficace de loin pour convertir les tirs ouverts, c’est la moindre des choses, Pascalou a surtout gagné la bataille de l’intensité face à un Draymond Green rapidement gêné par les fautes. Toujours plus vite et toujours plus haut que la défense des Dubs, Spicy P a notamment offert un troisième quart de très haute volée pour permettre à Toronto de garder un écart de dix points construit en première mi-temps, à un moment où les double-champions en titre n’arrivaient plus à rien. La stat du match ? Elle est complètement folle puisqu’entre la fin du premier quart et le milieu du dernier, les Dubs auront shooté à 11/33 et Pascal à… 11/11. Ça calme ? Ça calme très fort. Seul un Steph Curry efficace de loin en début de match et sur la ligne en deuxième mi-temps auront finalement permis à GS de tenir dans un match géré de A à Ziakam par les hommes de Nick Nurse. Drake et son jersey floqué… Dell Curry pouvait exulter, le public bouillonnant de la Scotiabank Arena également, et les Tracy McGrady, Chris Bosh, Morris Peterson, Muggsy Bogues, Charles Oakley ou autres… Dell Curry honorés à la mi-temps aussi, les Raptors venaient de valider avec brio leur premier rendez-vous avec les Finales. En face le retour de DeMarcus Cousins était encore bien trop expérimental et personne n’aura finalement été véritablement au rendez-vous d’un Game 1, n’est pas Gérard qui veut.

Score final 118-109 et déjà la sensation que ces Raptors auront quoiqu’il arrive réussi leurs finales. Une autre sensation ? Eh bien cette finale ne sera peut-être pas aussi rapide qu’on l’annonçait, même si prendre ce Game 1 semblait une obligation sur la feuille de route des Dinos. Bon, parlons peu parlons bien, c’est quand le prochain ?

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