Greg Monroe finira la saison avec les Sixers : un bon soldat pour laver les slips de Joel Embiid, et peut-être jouer un peu au basket

Le 04 avr. 2019 à 09:22 par Giovanni Marriette

Greg Monroe
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On le pensait à Toronto, puis à Brooklyn, puis finalement de retour à Boston, mais c’est finalement à Philadelphie que Greg Monroe finira sa saison. Ou plutôt qu’il la commencera, si toutefois le talent du garçon est suffisant pour faire mieux que son passage discret à Toronto, si toutefois il est capable gratter des minutes chez les Sixers. Parce qu’il faut bien le dire, si Greg Monroe avait tout pour devenir un Zach Randolph amélioré, il est surtout devenu un Al Jefferson nul.

Les soucis dans la raquette des Sixers ne s’arrêtent jamais et c’est donc pour pallier les éventuels bobos que le front office de Philly a décidé de faire appel à un visage et une papatte gauche bien connus du circuit : Greg Monroe. Avec un Joel Embiid actuellement absent et qui pourrait être clairement économisé sur des derniers matchs de régulière pas vraiment utiles, il y a de la place à prendre sur le banc de Philly. Boban Marjanovic est en train de devenir un vrai sniper et jouera bientôt meneur de jeu, Justin Patton a été remercié pour ses bofs et loyaux services, Jonah Bolden commence tout juste à se faire un blase, et c’est donc tout naturellement que Brett Brown a voulu récupéré un soutier expérimenté pour faire souffler tout son petit monde. Pour se faire la main sur les derniers matchs de la saison, et éventuellement pour apporter quelques bonnes minutes en Playoffs, car on parle quand même d’un mec censé être en pleine fleur de l’âge s’il n’était pas devenu l’une des plus grosses feignasses du circuit, préférant squatter les Flunch que les séances de vidéos pour devenir, au moins, un honnête défenseur.

Parce que, rappelez-vous, Greg Monroe aurait pu être bien plus, bien mieux que le joueur qu’il est devenu. Véritable raison de sourire à ses débuts, Grégoire formait cette doublette plutôt complémentaire avec un jeune pivot du nom de Dede Drummond, l’un régalant par sa faculté à gober du rebond quand l’autre était semble-t-il un vrai esthète plein de toucher et doté d’un tir bien soyeux. Mais ça c’était avant, car après avoir bien stéphaneberné tout le monde à Detroit, Milwaukee, Phoenix, Boston ou Toronto, Greggus est aujourd’hui devenu ce genre de bifteak que l’on s’échange entre deux coups de fil, ce genre de sac dont on se débarrasse en allant sortir les poubelles. Et si les éboueurs s’appellent cette fois-ci les Sixers, on espère pour la franchise de Pennsylvanie – et pour le joueur parce que l’on est pas complètement méchants non plus – que le fit sera suivi de résultats positifs, car à Philly comme à Monroe City on a besoin de victoires ou de belles perfs pour exister.

A voir si l’ajout de Greg Monroe apportera un tant soit peu de rotation intéressante à Brett Brown, où si la carrière de l’ancien prospect des Pistons continuera sa lente descente à la cave du McDo. On lui laisse le bénéfice du doute, après tout il avait bien réussi à lâcher presque cinq points et quatre rebonds de moyenne en début de saison avec les Raptors. Wow.