C’est le moment ou jamais pour le Jazz : un mois de mars en or, et si Utah montait au classement ?

Le 06 mars 2019 à 08:37 par Bastien Fontanieu

Jazz Donova Mitchell - Rudy Gobert
Source image : NBA League Pass

En feu depuis quelques rencontres et avec quatre semaines de rêve à venir, le Jazz a une vraie opportunité de chambouler la Conférence Ouest : et si Utah allait faire chier les hauts placés du classement ?

Quand tu viens de te faire taper par les Pelicans à domicile, difficile de sortir les trompettes et nous faire une Chet Baker. Alors que Donovan Mitchell et sa bande restaient sur quatre beaux succès de suite, c’est un vilain revers contre New Orleans qui est venu stopper le Jazz dans son bel élan. Cependant, ce n’est pas une mauvaise soirée isolée qui va remettre en cause la bonne dynamique des hommes de Quin Snyder. D’abord timides sur le début de saison, en manque de joueurs et de rythme, les gars de Salt Lake City sont montés en température et semblent atteindre leur pic au meilleur moment : battre les Clippers, les Bucks et aller gagner à Denver en antenne nationale, voilà ce qu’on retient surtout de la récente forme du Jazz. Un mouvement de balle limpide, une gestion parfaite du tempo, un effort collectif impressionnant et tout ça ponctué par un Donovan en feu, Utah ne fait pas beaucoup de bruit mais Utah sait la fenêtre qui s’ouvre aujourd’hui. En effet, à deux matchs seulement des Rockets et trois matchs du duo Thunder-Blazers, l’armée défendue par Rudy Gobert peut se frotter les mains et se dire qu’il y a un beau coup à jouer. On l’avait vu l’an passé, le premier tour avait été remporté sans avoir l’avantage du terrain, contre une équipe d’OKC en perdition. Cette fois ? Compliqué de croire que les équipes du haut du panier vont soudainement s’effondrer, en ayant la possibilité de jouer quatre fois à domicile. Utah doit tout donner pour rentrer dans le quatuor de tête, et le calendrier leur tend la main.

  • 7 mars : @ Pelicans
  • 9 mars : @ Grizzlies
  • 12 mars : vs Thunder
  • 14 mars : @ Suns
  • 15 mars : vs Wolves
  • 17 mars : vs Nets
  • 19 mars : @ Wizards
  • 21 mars : @ Knicks
  • 22 mars : @ Hawks
  • 24 mars : @ Bulls
  • 26 mars : vs Suns
  • 28 mars : vs Lakers
  • 30 mars : vs Wizards

C’est quoi là au fait, ce rouge sur les matchs du 12 et 17 mars ? Oh, c’est rien. Il s’agit juste des deux seuls adversaires que le Jazz va jouer sur ce mois de mars ayant un bilan positif. Oui oui, seulement deux. Et on ne parle pas d’équipes au bord d’un bilan ultra-positif lorsqu’on regarde le reste de la compétition. Chicago, Atlanta, New York, Memphis, Phoenix, tout ça c’est très clairement attendu dans le haut… de la Draft 2019. En fait, le vrai test va surtout se situer sur la capacité de Joe Ingles et compagnie à bien jouer en déplacement. Propriétaires d’un bilan tout juste équilibré on the road, les gars du Lac Salé doivent mieux faire, être plus régulier avant tout. Ils ont montré qu’ils pouvaient exceller hors de leurs terres, en gagnant récemment à Denver et en s’imposant dans des arènes comme celles des Clippers, Blazers, Celtics ou Rockets cette saison. Si Utah veut vraiment aller chercher le Top 4 de l’Ouest, il faudra être intraitable en déplacement. Et donc éviter une bourde en back-to-back chez les Knicks puis Hawks, ou à Phoenix avant d’accueillir les Wolves. Le Jazz a montré cette envie, d’être respecté tout en haut de la NBA et montrer qu’il faudra faire avec eux sur le long-terme à l’Ouest. Agir comme des enfants n’aidera pas en capoutant dans des matchs aisés à remporter, agir comme des grands aidera clairement en gagnant les duels qu’il faut gagner sans trembler.

Où se situera le Jazz au 1er avril ? Une bonne blague devrait attendre la concurrence à l’Ouest. Si l’équipe de Salt Lake City continue sur sa lancée actuelle, on pourrait voir du changement dans le Top 4 de l’Ouest, mais c’est à Rudy et sa clique de montrer qu’il y a eu une vraie évolution dans leur groupe.


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